Un long fade in au synthétiseur, 5 notes répétées inlassablement, la pluie qui commence à tomber, puis la foudre. Soudain, tout s'arrête puis le synthé et les percussions démarrent pour de bon, avec un son pesant mais tellement atmosphérique.
Brendan Perry commence son chant, sa voix est à la fois éthérée et puissante, claire, elle a quelque chose de prophétique et mystique. Le texte est cryptique mais sublime. Évoquant, un homme en pleine crise existentielle et religieuse on imagine, il est saisi par la peur d'avancer, ayant des visions infernales, s'en remettant au destin. Métaphoriquement, il est en pleine tempête. L'amour semble à la fois sa solution et son malheur. Accéder à son cœur, à son être, est impossible.
Les couplets sont entrecoupés de solo de synthétiseurs faisant monter le morceau en intensité et pourtant dans le dernier couplet, Perry continue et achève son chant de la même façon qu'au début du morceau, donnant une impression encore plus mystique au titre.
Il lui suffit de répéter deux fois une phrase de quatre mots pour créer un monde, une image et me donner des frissons:
There can be no other means to the end, or keys to my heart... You will never find, you will never find!
La chanson s'achève par une puissante minute instrumentale au synthé aboutissant à un fade out.
C'est tout simplement sublime, parfait, cette ambiance est incroyable. Je n'ai pas de mots pour qualifier cette chanson. Un chef d'oeuvre.