La musique en elle-même, Kill Bill mis à part, peut paraître telle une simple musique, calme, qui semble exprimer quelques émotions malgré tout, qu’on peut apprécier écouter le soir pour se détendre par exemple. Dans Kill Bill c’est autre chose, comme chaque titre, elle est si bien placée, qu’elle entre presque en symbiose avec la scène. Cette scène où Beatrix quitte la chambre de sa fille dont elle ne venait que d’apprendre l’existence, lui laissant en souvenir, au cas où elle mourrait lors de son proche combat avec Bill, un collier, qu’elle pose alors sur une photo d’elle-même à Paris. Le titre est tout particulièrement parlant à lui seul car il signifie en effet : à propos d’elle. Ici, on parle donc bel et bien d’une femme. Aucun hors sujet, lorsqu’on sait que la maman, venant à peine de rencontrer et qui plus est connaître l’existence de sa fille, doit peut-être déjà lui dire un dernier au revoir. Elle. À propos d’elle : elle laisse son collier… Voilà en quoi le titre (les paroles aussi : no one told me about her : personne ne m’avait parlé d’elle (sa fille)), sur un air flegmatico-melancolique.