Colonel Reyel, grand philosophe et penseur du XXI ième siècle, fut grandement décrié par ses pairs de son vivant. Pourtant fin stratège de guerre, il ne chercha jamais leur approbation comprenant très tôt qu'il trouverait bien plus facilement un échos à ses idées modernes dans les esprits juvéniles. Il se fit ses alliés parmi les nécessiteux et le miséreux (intellectuellement). Bientôt sa popularité se trouva portée aux Zéniths (de province) par des foules jeunes et enthousiastes, qui subjuguée par ses mots poétiques, imagés, recherchés, avaient succombé à son charme ravageur.
C'est dans ce climat libéré du carcans intellectuel, que le Colonel prit d'assaut (Non, pas la Sexion. Ne tournons pas cette critique à l'apologie de la décadence sociétale.) le pouvoir télévisuel et radiophoniksamèr, sans la moindre résistance. Ainsi un beau matin naquît une ballade dont les mots raisonneront encore longtemps dans les esprits de ses fans (Oui, le vide favorise l’écho). Celle que l'on appelle : Aurélie. Cette hymne à la ponte sera d'ailleurs vivement applaudi par des défenseurs de l'hétérosexualité féconde tel que le couple D'assaut-Dassault (lui même fort fait-con).
Cette œuvre majeure dans la carrière du Colonel, lui vaudra la place de leader incontesté dans la révolution musicale qui marqua la scission d'avec la musique dite « classique » par opposition au nouveau courant musical qui en découla : La musico-scatologie. On notera également la patte magistrale de son technicien-son atteint d'un Parkinson avancé et qui donna au Colonel cette sonorité unique qu'on lui connaît aujourd'hui.