Ah, "Baby" de Justin Bieber... la chanson qui a catapulté ce petit prodige de la médiocrité sur le devant de la scène. Sans ce morceau, nous aurions été épargnés des tentatives pathétiques de Bieber de se prendre pour un rebelle et un bad boy, des rôles qu'il n'a jamais été, n'est pas et ne sera jamais capable d'incarner.
Dès les premières notes, on est immédiatement plongé dans un monde de superficialité musicale. Les paroles sont d'une banalité consternante . Bieber tente désespérément de nous convaincre qu'il a un amour inconditionnel à offrir, mais c'est plutôt un amour narcissique de lui-même qu'il semble exprimer.
La voix de Bieber est loin d'être impressionnante. Son timbre nasillard et sa technique vocale limitée nous rappellent qu'il est, avant tout, un produit marketing plutôt qu'un véritable artiste. On a l'impression d'entendre un chiot en train de pousser des petits cris plutôt qu'un talent musical émergent.
Les arrangements musicaux sont d'une platitude affligeante. Les beats préfabriqués et les mélodies sans âme se succèdent de manière prévisible, sans aucune surprise ni originalité. On pourrait presque deviner la prochaine note avant même qu'elle ne soit jouée. C'est comme si un ordinateur avait généré aléatoirement une chanson sans aucun effort créatif.
Et que dire du clip vidéo ? Un ramassis de clichés adolescents . Entre ses mimiques de mauvais acteur et ses chorégraphies maladroites, on ne peut s'empêcher de se demander si Bieber se prend réellement au sérieux. C'est un véritable festival de ridicule qui donne envie de se cacher sous une couverture.
En conclusion, "Baby" est une preuve vivante que le succès commercial ne rime pas toujours avec talent musical. Bieber a été propulsé sur le devant de la scène grâce à cette chanson, mais il n'a jamais été capable de prouver qu'il était autre chose qu'une marionnette manipulée par l'industrie musicale. Sans ce morceau, peut-être aurions-nous été épargnés de sa prétention et de ses tentatives désespérées de jouer un rôle qui ne lui convient pas. Mais bon, après tout, il y a toujours un public pour ce genre de mascarade.