Angèle, avec son morceau "Balance ton quoi", tente de surfer sur l'effet #MeToo en essayant de provoquer une délicieuse irrévérence. Malheureusement, le résultat est loin d'être convaincant .
Dès le début, on peut observer la désinvolture avec laquelle Angèle aborde le sujet . Au lieu de présenter une critique constructive et réfléchie, elle préfère nous adresser un doigt d'honneur. Cette attitude irrespectueuse témoigne d'un manque de considération pour les véritables victimes et démontre son manque de compréhension de l'ampleur du problème.
Le clip vidéo ne fait qu'aggraver la situation. Angèle se déguise en juge du tribunal de l'inquisition féministe, ce qui laisse perplexe quant à ses intentions réelles. Plutôt que de fournir un discours engagé et constructif, elle préfère opter pour une mise en scène extravagante et superficielle. Ce choix décrédibilise son message et ne fait que renforcer les clichés associés au mouvement féministe.
Mais ce qui est peut-être le plus dérangeant, c'est l'inclusion d'une actrice porno dans le clip. Si Angèle souhaite défendre la cause des femmes, elle aurait dû choisir une figure plus appropriée, une personne qui représente véritablement les luttes et les aspirations des femmes. L'utilisation d'une actrice porno dans ce contexte est non seulement maladroite, mais aussi insultante pour les femmes qui se battent pour l'égalité des droits.
En fin de compte, "Balance ton quoi" envoie un très mauvais message. Angèle fait preuve d'un manque de sensibilité et d'une superficialité déconcertante. Ce morceau et son clip ne font que perpétuer les stéréotypes et ternir l'image du féminisme moderne. Une tentative de militantisme ratée qui mérite une note très basse, soit 1 sur 10.