La vie est un drame dans lequel chacun croit qu'il a un rôle à jouer.
Celui qui prend vie comprend que tout ca est une pièce d'un théâtre de morts vivants : un film d'horreur que personne regarde par peur d'y voir quelque chose de réel.
Quand on est dans son personnage on imagine que les gens que nous aimons nous regardent, pourtant ils sont devant nous. Alors en se rapprochant du devant de la scène, on remarque que, derrière les rideaux, il n'y a que l'abime.
Dans le noir, les gens que l'on aurait aimé chérir ne sont que des idéaux qui flottent au loin : des boules lumineuses que l'on aimerait rejoindre ; des lampadaires entourant une route vers un monde plus chaleureux.
La lumière des projecteurs brule les yeux, pourtant on ne peut s'enfuir, avec les pieds de plombs personne ne fait le grand saut : il faudrait être un ange pour passer par dessus le vide de l'inconnu.