Georges Brassens a utilisé une mélodie identique pour les chansons « La Prière » et « Il n’y a pas d’amour heureux », et il ne s’agit pas d’un hasard. Reliant par une raison supérieure, le texte de Francis Jammes et celui d’Aragon, il fait valoir une idée simple.
Vous savez sans doute pourquoi il n’y a pas d’amour heureux, « vouloir nous brûle et pouvoir nous détruit ». Ce qui est moins évident ici est de relier ces limites à l’exercice de la pitié. Car la Prière est ce qu’elle annonce, une dévotion à la Vierge Marie ; Georges Brassens n’était pas religieux mais il savait bien comment être incapable d’aimer sans blesser imposait d’avoir pitié, que dieu existe ou pas.