Johnny, Johnny par lehibououzbek
1985, l'oeil du cyclone.
Jeanne Mas fait partie de cette génération dorée 1984-88 où la musique de variété était en plein boom, en plein essor, et qu'est-ce que ça cassait les roubignoles toute cette mélasse. Heureusement j'y ai plus ou moins échappé car j'étais tout petit et encore incapable de juger du bien et du mal, en tout cas en musique. Bien m'en fît. Une époque qui sentait le souffre dans les synthétiseurs Bontempi, les accoutrements aussi improbables que dans les années disco, des déhanchés eux aussi inexplicablement ridicules au possible. Bref. Je ne suis pas là pour la blâmer la Jeanne (c'est un joli prénom quand c'est bien porté), c'est pas elle qui récolte la (les ?) palme de la plus grosse bouse de époque synthético-playbackienne, y a tellement de chanteurs et groupes qui sont loin, très looooooiiiiiiin devant elle pour l'obtention de la Daube d'Or. Il serait trop long et fastidieux de tous les citer. Je citerais juste ces quatre lignes intemporelles de cette chanson.
"La nuit ouvre ses fenêtres,
Sur la planète déserte,
S'écrase dans une cigarette,
Joue sur l'onde muette."