Sans aucun doute mon morceau préféré de l'album. Je trouve qu'en à peine une minute trente, Richter a su traduire en musique le destin à la fois grandiose et tragique de la chienne Laïka.
Laïka, c'est évidemment celle qu'on a envoyée dans la sonde Spoutnik et qui fut le premier être vivant envoyé sur orbite en 1957. C'est évidemment un énorme pas en avant pour la conquête spatiale, alors dominée par l'URSS.
Son destin est à la fois remarquable et tragique. Chien errant recueilli par les savants soviétiques dans le but de ce type de missions, devenant un animal plus célèbre que ne le sera la plupart des humains, la chienne périra suite à la chaleur et au stress dans le satellite.
Pour en revenir à Richter, tout le destin de la chienne se retrouve dans cette musique, avec un côté assez inexplicable de la musique, mais qui, je trouve, fait très astral. Le son est étrange, mais marque, de manière mélancolique une fois encore, ce tournant de la conquête spatiale.
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