Il est parfois des énigmes de la vie, celles où on s'entête à retourner vers des choses qui ne sont absolument pas intéressantes et qui nous font perdre notre temps et quelques neurones au passage, ce qui n'est pas négligeable. On y retourne car on cherche ce qui chez l'être humain favorise ce genre de création, cette propension à proposer au commun des mortels du rabougrissement intellectuel en le faisant passer pour du "divertissement". Le petit bonhomme en mousse fait partie de la marmite des choses niaises et bourrues de la France profonde et par extension de la France de la télévision, de Michel Drucker et de toutes ces imbécillités sans borne(s) qui ont pullulé et pullulent plus que jamais le samedi en prime-time pour famille en mal de culture.
Patrick Sébastien n'est pas méchant. Il ne se rend probablement pas compte qu'il fait de la merde lyophilisée. C'est juste un type, à l'instar de Jean-Marie Bigard, qui croit amuser la galerie alors qu'il n'amuse que les pauvres hères qui s'en remettent à lui pour feindre de rire le temps d'une soirée morose et pluvieuse.