Bien que ce soit moi qui fasse les courses dans mon ménage, je ne me rends jamais au rayon cosmétique. Il m'arrive d'aller à l'hygiène féminine, sous le regard interrogateur de pas mal de ces donzelles pas encore formatées par le courant néo féministe, mais j'arrive toujours à sortir vivant de ce qui pourrait sembler une impasse pour pas mal de mes congénères sis genre white male etc...
Bref, l'autre jour, il y a un an ou deux, j'ai vécu une émotion qui ne m'est pas, mais alors pas du tout, courante. J'errai dans les rayons poussant mon caddy entre les carcasses à roulettes presque vides des néo retraités venu acheter un bidon de lait et une baguette pour occuper leur toute récente déshérence quand m'est apparu tinter aux oreilles une vieille chanson de Balavoine.
Alors croyez ou pas, mais je ne la connaissais pas. J'ai bien évidemment reconnu le timbre particulier d'un mec que, somme toute, j'aime bien et bienheureux que le titre, également refrain, soit en anglais, j'ai capté le mot clé puis suis rentré chez moi avec l'air dans la tête, le rouge à lèvre tournant en boucle. Profitant de mon abonnement Qobuz alors actif, j'ai tapé les deux mots magiques pour apprendre à connaitre cette nouveauté.
Alors, ce que je fais quand j'ai ce genre d'abonnement, j'écoute en mode wasapi, j'envoie le logiciel gratuit audacity et je connecte l'enregistreur sur les mêmes vecteurs que le playeur ainsi, je ripe le stream en bit perfect (disons à 98%)
Comme quoi, on peut ramener autre chose que du papier toilette, des serviettes hygiéniques, du lait ou une baguette du supermarché
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