Une musique bouleversante à laquelle je trouvais des sonorités catholiques, même au-delà du détail de "l'Eglise" que je relevais à peine bizarrement (et qui n'a pas vraiment d'importance dans le développement de la chanson). Je vais essayer d'expliquer du mieux possible par les faits à défaut d'un recours à la logique, qui ne se justifierait pas ici à mon sens.
Je pense que si vous avez vécu des années de catéchisme, les sorties de la messe hebdo avec des gens sereins voir mielleux et quelques après-midi avec des femmes d'âge mur maniaco-dépressives* (généralement délaissées par leurs maris ou bien mariées à des hommes sans couilles - c'est le malheur dans la communauté catholique souvent - l'Antéchrist ce malin a prétendu nous donner un coup de main en castrant toute la société depuis trente ans : il s'est en fait servi de notre frustration pour son entreprise de porc et je n'en suis pas dupe) qui vous gardaient enfant et qui plus tard sont devenues vos confidentes ; alors vous serez réceptif(ves) à cette musique et conscient(e) de ces fameuses sonorités.
J'ai voulu en savoir plus sur Michèle Torr et j'ai réalisé que je connaissais déjà quelques-unes de ses chansons sans savoir d'où elles venaient ! Ce sont souvent des jolies balades pleines de lucidité mais néanmoins sensibles. Quel bonheur que de passer ces musiques ! Elles génèrent certes une espèce de tristesse voir une certaine déprime, mais c'est comme ces petites dépressions qui font du bien, où on regarde les choses de la vie sans les juger de haut et en apprenant à les habiter et comprendre leur profondeur. Par exemple toutes ces musiques sur la jeunesse, l'amour perdu, ou encore sur les couples, le vieillissement, la perte de l'élan vital ; autant de sujets tellement riches que Michèle aborde avec intuition et simplicité. Elle trouve leur beauté qui parfois n'est pas évidente pour les gens trop bercés d'illusions glamour et jeunistes superficielles.