Il est presque impossible de décrire une musique, parce que... et bien déjà c'est impossible. Mais c'est aussi complexe de décrire une impression qui est particulière à celui qui écoute la musique, en fonction de ses expériences et de ses goûts (il paraît). Cependant, je veux bien raconter un peu comment j'ai découvert ce morceau et les impressions que j'ai eu.
Alors que j'étais tranquillement en train de discuter avec un pote de tout et de rien (principalement de rien), on en vient à parler musique. Débat animé sur la musique d'aujourd'hui, d'hier, de demain, et de l'électro. Ses yeux commencent alors à briller puis me demande de le suivre : « Attends, je vais te montrer un clip super marrant ! ». Je le suis devant son gros iMac, puis regarde la vidéo. Des chiens sautent au ralenti, avec comme musique de fond ladite Poney, Part 1 de Vitalic.
J'observe ça d'un œil morne, puis lui rétorque que c'est vraiment pitoyable de rire à de pareilles choses. La musique me paraît arythmique, simpliste et ressemble tout juste à de la techno de supermarché. Je lui ferme sa page Youtube et lui demande de parler d'autre chose que cette musique que je qualifie à l'aide d'un euphémisme très sympathique.
Plus tard, je suis dans le métro parisien. Mes pensées vagabondent et je commence à penser à cette musique. Les quelques notes composant la mélodie résonnent dans ma tête. Le métro me paraît aller au ralenti. Les moindres faits et gestes des gens perdent en vitesse. Les détails ressortent, le bruit disparaît, le vide se fait. Il n'y a plus que moi, le métro et cette musique.
Cette sensation n'a durée que quelques secondes, mais depuis ce jour j'adore ce titre. Je ne peux que vous recommander de l'écouter, jusqu'à ce qu'un jour le déclic se fasse et que vous puissiez réellement apprécier la musique, dans sa totalité. Parce que, franchement, elle dépote vraiment des concombres.