Déconseillé aux dépressifs
Lana del Rey réussit le pari osé de nous parler de jeux vidéo en dormant. Je ne sais pas si cette chanson se veut être zen, relaxante ou une quelconque autre stupidité New Age, mais c'est un échec sur moi. Mes nerfs se tendent comme des cordes de violon dès que la chanteuse ouvre la bouche.
A l'image de Drive (le film), cette mélodie lancinante me donne immanquablement envie de prendre une batte de baseball (ou une raquette de tennis, à défaut, ça marche aussi) et de la mettre dans le pif de miss del Rey. Je ne comprends pas du tout l'engouement des gens autour de cette chose. Ce n'est pas parce qu'elle réussit l'exploit de chanter au ralenti qu'il faut la porter aux nues.
Pour ce qui est des paroles, je ne saurais dire, j'ai appris l'anglais dans Vocable (et le pire, c'est que c'est vrai) mais, peu importe en vérité. Lana marmonne tellement lentement qu'il est impossible d'attacher les syllabes ensemble.
En bref, Lana del Rey est une larve agonisante et ses jeux vidéo endormiraient un insomniaque. Ce sera 2, comme la tension de la demoiselle.