A mes heures perdues, je farfouille dans le patrimoine de la chanson française. J'ai réécouté les chansons de Marie Laforêt à l'occasion de son décès en 2019. On est globalement sur du yéyé, ce qui n'est pas forcément ma tasse de thé, mais on trouve des petits cailloux partout.
Chanson très guillerette, dont la musique, typiquement yéyé, ne rajoute rien au genre. On peut danser le twist pour rigoler après trois verres de rhum, mais faut pas pousser non plus.
Mais je n'avais jamais prêté attention aux paroles, auxquelles je prêtais une vague proposition de faire la fête dans une ambiance pastorale.
Que nenni : à mon avis, il s'agit soi, d'une invitation à la volupté, avec une métaphore montagne / mont de vénus / foufoune.
Avec des paroles comme :
"Si tu rêves de beauté
Et de jours sans fin
De torrents glissant au cœur des forêts."
Soit, et à la réflexion peut-être plus de se rapprocher de Dieu :
"Mes seuls amis sont Dieu, les fleurs et le vent
Viens viens sur la montagne
Là-haut il fait si bon"
Ou alors, je me fais des idées dans tous les cas, et on est sur du creux. Pas impossible...