Les hipsters sont de sortie, et ça va mouliner sévère
C'est risible ! Va falloir que je fasse une liste de covers de chansons qui sont à la base des daubes intersidérales. La v'la l'idée qu'elle est bonne.
Anja Franziska Plaschg, plus facile à écrire qu'à prononcer nous pond un Voyage, Voyage, n'ayons pas peur des mots, DÉPRIMANT ET IRRÉMÉDIABLEMENT INSIPIDE, voire plus insipide que l'original de Desireless. Je ne l'aurais jamais cru ! Sait-elle au moins de quoi il est question dans la chanson, ou 'perroque'-t-elle un texte qu'on lui a filé en ayant appris le français pour l'occasion ? Quoiqu'il en soit, cette reprise est une "pure catastrophe", un cataclysme dans mes oreilles, un tourbillon de mauvais augure, d'une tristesse affligeante, d'une tristesse qui sonne faux, donc une tristesse qui ment.
Primo, faire une cover est une chose, mais reprendre une chanson dans un registre différent en est une autre. Là on a affaire à quelque chose de foutrement désopilant. Non, pas que cela vous cloue sur votre chaise mais plutôt qui vous fait vous arracher les cheveux.
Deuxio, Voyage, Voyage à la base est une merde sans nom, mais présentement la donzelle nous pose une voix qui tuerait une deuxième fois un mort tellement on se morfond à son écoute, tellement elle casse tout le sens de ladite chanson en voulant se la jouer "version hype monotone un soir d'hiver au coin du feu".
Non ! Je préférerais encore qu'on me force à manger des fruits de mer alors que je déteste ça.
Cette cover est moribonde, fade et n'a pas lieu d'exister.