On peut aimer 3% un peu (d’abord), beaucoup (ensuite)... mais difficile d’aimer davantage tant les 3 saisons qui suivent la première sont redondantes. Certes il y a un vrai scénario, enrichi de nombreux flashbacks, ce qui donne un sentiment de profondeur à l’intrigue... ou du moins ce qui permet de s’accrocher jusqu’au bout. Mais quelle lenteur ! La série aurait gagné à être plus courte, j’aurais moins eu la sensation de frustration qui demeure hélas jusqu’à la fin. Je passe sur le côté manichéen de certains personnages (relevant de la série B) pour garder la complexité de la personnalité des protagonistes. Peut-être en attendais-je trop ? Peut-être le sujet était-il trop vaste, trop universel, trop essentiel...
En tout cas, au-delà de la critique, on peut reconnaître au moins un intérêt à cette série dystopique : nous inviter à la réflexion sur nos modèles de sociétés, sur leurs imperfections... et au final sur la sociabilité de la nature humaine et ses limites. Cette série aurait pu être renversante, mais mon 6 ne s’est pas transformé en 9.^^