Il y a des gens qui parviennent à se dilater les sphincters au point de s'y insérer des objets de taille cyclopéenne. C'est également vrai des scénarios.
Dans la catégorie "je fais une série de 30 saisons à partir d'une nouvelle de 3 pages", nous avions déjà la trilogie "The Slowbit" de Peter Jackson, et la deuxième moitié de la série Attack on Titan. Maintenant, nous avons Berserk 2016.
Soyons honnête, cet arc n'est pas follement intéressant, ils auraient pu l'expédier en 3 épisodes bien dynamiques. Eh bien non, ils en font une saison complète. Parce que c'est important de rentabiliser le manga jusqu'à la lie. Et que rien n'effraye plus un producteur de séries japonaises que de "rattraper le manga".
Du coup, chaque sous-PNJ se voit développé comme un personnage de Proust. Leurs doutes existentiels en voix off sont ressassés jusqu'à l'assoupissement d'ennui. Et que ça te tease la saison suivante avec la sorcière lolicon... Que d'excitation.
Bon, au fond je ne sais pas trop ce que j'en attendais, vu que le manga tourne en rond sans but depuis la fin du Golden Age. Mais j'attendais quand même un truc moins LENT, plus dynamique.
Voilà, lâchez vos dislikes !