Pour moi, "The Right Stuff", c'est un film. Celui de 1983. Couillu, un poil archétypal dans le mythe des héros étasuniens. Mais au moins, les avions sont de véritables avions !
Alors, oui, le film était déjà long (plus de 3 heures), mais au moins il se passait quelque chose. Les trois heures passaient d'une traite, sans laisser reprendre son souffle, et quand le générique de fin apparaissait, il y avait comme une sorte de manque... !
Passionné par l'histoire de ce combat technologique entre l'URSS et les EU, je me suis réjoui de découvrir cette série.
Las !
J'espérais des anecdotes inconnues, des découvertes nouvelles, une plongée au plus profond de cette incroyable odyssée, a minima un style, une approche.
Je n'espérais pas une resucée du "Loft" avec des gaillards qui ne pensent qu'à faire la fête, picoler les veilles de tests, sauter sur tout ce qui bouge et qui porte soutien gorge à armatures et à gaines moulantes.
Il y a aussi l'incompréhensible disparition de Chuck Yeager. Le choix de ce dernier, pilote d'essai pionnier, de ne pas s'engager dans la course est à la base du titre du livre de Tom Wolfe. Ici ? Rien, il n'existe même pas.
Je viens de terminer la première saison, et la déception est complète. La série s'attache quasi exclusivement aux aspects, qui se veulent croustillants, de la vie privée et des interactions, forcément conflictuelles, entre ces individus d'exception. Rien n'est à proprement parler faux, mais tout est dramatisé et écrit à l'extrême, jusqu'à rendre le tout indigeste.
La série ne vaut pas la peine que je détaille plus avant. Je ne vois d'ailleurs pas très bien qui cela peut intéresser.
La saison 2, car oui, il y aura une saison 2, se passera sans moi.