Il arrive parfois dans une vie d'amateur de cinéma de rencontrer le chef d’œuvre absolu.
C'est bien ce que j'ai ressenti en dégustant ce monument qu'est 'Attack of the Killer Donuts' !
Cette épopée qui n'a même pas eu la chance d'être distribuée en salle dans l'hexagone - Une obscure projection confidentielle dans un festival non moins obscur d'une quelconque station de sports d'hiver ne peut tout de même pas être une consolation - présente toutes les caractéristiques d'une œuvre essentielle et fondatrice. Une histoire trépidante peuplée de nombreux rebondissements aussi surprenants les uns que les autres, un casting mémorable d'une finesse de jeu inégalée, des effets spéciaux de premier plan, à couper le souffle, une mise en scène subtile et délicate, une photographie digne des plus grands.... Que dire, sinon que ce monument cinématographique réunit dans un même ensemble tout ce dont le cinéma et sa clique fangeuse ne peut que rêver.
L'accueil méprisant de la profession dans son ensemble démontre bien, s'il en était besoin, que les représentants du 'système' se serrent les coudes et ne laissent que peu d'espace aux génies flamboyants. On ne comprend pas, en effet, comment une telle réussite n'a jamais eu l’heur d'être sélectionnée, puis primée que ce soit aux Oscars ou même à Cannes. Quand on voit, misère, des films indigents comme 'La vie d'Adèle' ou 'La la Land' être couverts de gloire, on se dit qu'il y a quand même quelque chose de pourri dans le monde du cinéma.
Il y a de nombreux précédents. Je ne prendrai comme exemple que 'Sharknado' qui, allant à l'encontre de l'avis bien pensant de l'intelligentsia établie, a réussi à s'imposer sous la pression exemplaire d'un public intelligent.
Gageons que 'Attack of the Killer Donuts' qui surplombe 'Sharknado' de la hauteur de son génie trouvera également sa voie vers les sommets.
Une vie de cinéphile sans voir 'Attack of the Killer Donuts' est comme un beignet sans sucre.