Netflix nous offre une immersion intense et brutale dans l’Ouest sauvage avec sa nouvelle mini-série À l’aube de l’Amérique (American Primeval). Réalisée par Peter Berg et écrite par Mark L. Smith (The Revenant), cette série en six épisodes dépeint un Far West réaliste, où la survie est une lutte constante et sans concessions. L’histoire suit Sara Rowell, une mère en fuite de l’Est américain avec son jeune fils, et Isaac Reed, un homme silencieux et marqué par un passé trouble. Ces deux personnages, que tout oppose, doivent affronter ensemble un monde impitoyable, où la violence et les tensions culturelles règnent en maître. Entre les attaques de bandes armées, la nature sauvage et les conflits internes, aucun répit n’est permis.
Avec des paysages sublimes filmés dans les montagnes du Nouveau-Mexique, la série capte parfaitement l’essence d’un Ouest aussi majestueux qu’hostile. Le casting est particulièrement solide : Taylor Kitsch est impressionnant dans un rôle intense et ambivalent, tandis que Betty Gilpin livre une performance nuancée en Sara, une femme qui évolue au fil des épreuves. Les thématiques explorées, comme les identités croisées entre Blancs et Indiens ou encore la place des Mormons dans l’histoire, enrichissent le récit. Cependant, ces éléments auraient parfois mérité plus de profondeur.
Malgré une colorimétrie désaturée qui peut atténuer la beauté naturelle des décors et quelques personnages secondaires sous-exploités, À l’aube de l’Amérique réussit à captiver par sa violence réaliste, sa tension constante et sa vision brute d’un Far West sans glamour. Une série parfaite pour les amateurs de westerns modernes et de récits humains intenses. Si vous avez aimé The Revenant, vous devriez y trouver votre compte.
Mon avis en vidéo : https://youtu.be/g5YtxYvGwno