Alors que ça faisait un petit moment que les Shojo de romance n'était plus adaptés en animé, 2023 en a vu la résurgence avec des animés comme Mon Histoire d'amour avec Yamada au level 999999 (y a peut-être trop de "9") et c'est ainsi qu'on a vu apparaître cet hiver, ce A Sign of Affection, qui voit la romance entre Yuki, une jeune étudiante sourde, et Itsuomi, un globe trotteur de grande taille.
Et c'était l'animé parfait pour se caller sous un plaid, tant tout est "doux" ... y compris la coloration qui est très très pastel. Parce qu'attention, on est dans le Shojo des années 2020 : celui qui baigne dans les tons très léger avec des moments d'épiphanie sous des tonalités roses léger et des personnages ont des nez un peu fort . Oui, à titre personnel j'accroche pas vraiment au style visuel et au chara-design des personnages masculins ce qui ne m'a pas empêché de déguster cet animé avec plaisir chaque samedi.
Parce que le scénario arrive à raconter une histoire d'amour incroyablement bienveillante sans la rendre chiante ou prévisible. On a vraiment des personnages qu'on a plaisir à suivre, et dont la relation, est tellement mignonne à voir dans son évolution timide (d'abord un échange de numéro, puis une soirée, etc..) qu'elle en devient jouissive. A vrai dire, même les intrigues amoureuses sous forme de triangles potentiels arrivent a être déjouée avec une grande intelligence. Et pourtant c'était mal parti avec le personnage de Oushi, l'ami d'enfance de Yuki qui a une relation aggressive avec elle, et un comportement de connard jaloux H24.
Et l'épisode de confrontation avec Itsuomi se résoue sur une sorte de beuverie où Itsuomi réussi à faire comprendre à Oushi qu'il n'a aucun futur avec Yuri et que Yuri est amoureuse d'un autre, qu'il le veuille ou non.
Allez, pour être méchant, je pourrais dire que le personnage d'Itsuomi est tellement parfait qu'il est à la limite d'être Jesus : il est doux, bienveillant, il arrive à déjouer, pourtant il est grand et barraqué et chose impensable pour un japonais : il adore voyager à l'étranger (et pas en Europe pour visiter la tour Eiffel, comme le japonais à la retraite lambda) et il nourrit les petits enfants du Laos. Il apprend même la langue des signes.
La série parle aussi de l'accessibilité des personnes handicapé, ce qui fait que c'est la seconde série que je regardais cette saison avec une protagoniste sourde. A vrai dire, c'est plutôt sympa sans être donneur de leçon. Il y a quelques leçons sur la façon dont on dit tel ou tel mot en langages du signes... que je vous conseille d'oublier (la langue des signes japonaise n'a pas le même sens que la langue des signes française.)
Si l'opening et l'ending sont sympas, la série renoue avec un vieil artifice consistant à mettre des images de l'épisode suivant dans le générique de fin.