A Thousand Goodnights s'articule autour de deux axes: un hommage à la nature ( dont on a tendance à oublier l'importance) et le personnage de Dai Jia He, chef d'une petite gare, sorte de sage bienveillant et généreux dont la bonté marque ceux qui l'entourent.
La caméra s'attarde sur les forêts et les beaux paysages de Taiwan, chaque épisode est précédé d'une phrase de Chi Po-lin, cinéaste amoureux de son île mort en 2017, hélas.
L'intrigue, qui paraît secondaire, commence avec le deuil d'une des deux filles du chef de gare qui part continuer le voyage de son père. Le groupe des personnages qui l'entourent traverse la vie et ses épreuves, mais la tragédie ici devient douce et absorbée dans la philosophie taoïste.
C'est une série sans stress et sans suspens qui incite à la douceur et au calme.
Bémol: l'actrice principale a une voix aigre et désagréable, et ses minauderies sont parfois agaçantes. Les autres personnages sont justes et bien incarnés.