Sérieusement. Je dois vraiment passer à côté de quelque chose, au vu de la popularité de cette série et des critiques dithyrambiques qu'on en trouve un peu partout. Mais bordel, je ne peux pas. J'ai regardé une saison complète et chaque minute de visionnage de ce dessin animé m'est une souffrance.
Je l'ai pourtant commencé avec enthousiasme, puisqu'il m'avait été chaudement recommandé. La chute fut d'autant plus brutale.
Autant les dessins particuliers ne m'ont pas posé problème, au contraire, ils donnent une personnalité et un cachet intéressants à l’œuvre. Autant tout le reste m'a fait pleurer des larmes de sang et pousser moult cris d'indignation. Les voix sont criardes, visiblement volontairement désagréables. Pourquoi ? Qu'est-ce que ça apporte au juste à part de la gêne ? Pire, j'ai trouvé la quasi-totalité des personnages incroyablement insupportables, à commencer par les héros. Entre le chien et son maitre, pas un pour rattraper l'autre. Ils sont bêtes, méchants, intrusifs, fiers de leur stupidité et persuadés d'être dans leur bon droit. C'est censé me faire rire ? Si je voulais regarder les aventures d'une famille de beaufs, je me tournerais vers Striptease.
Peut-être est-ce ironique ? Peut-être que tous les personnages sont une représentation grinçante de valeurs critiquables de la pop culture étasunienne ? Je ne sais pas, c'est possible, mais si c'est le cas la réflexion derrière me passe loin au-dessus. Contrairement à l'excellent American Dad par exemple, je ne vois pas ce que cherche à dire la série, ni même si elle raconte quelque chose. Je me prends juste en pleine face chansons nulles, dialogues qui oscillent du gênant à l’énervant, scénettes inanes et hurlements impromptus.
Je ne vais pas épiloguer plus longtemps sur cette purge, je vais juste me contenter d'en abandonner le visionnage. Oui, peut-être que ça devient hyper-méga-super-trop bien à la saison 3/5/x. Clairement, je n'aurai pas le courage de pousser jusque là, le jeu n'en vaut pas la chandelle. Pas question de souffrir encore X temps dans l'espoir infime de ressentir enfin un quelconque plaisir.
Adieu, donc, Adventure Time.