Mini Covid...

Drôle d'histoire vraie...
Un russe et sa fille sont retrouvés inertes et agonisants sur un banc à Salisbury en Angleterre.
Après hospitalisation, les analyses démontrent qu'ils ont été empoisonnés avec un puissant neurotoxique, à savoir le Novitchok, développé par l'Union Soviétique dans les années 70. En l’occurrence, il s'agirait du plus puissant neurotoxique jamais mis au point par l'homme ayant une durée de persistance de plusieurs dizaines d'années à l'endroit où il a été déposé.
De fait, la série raconte cette histoire en tenant compte autant que possible des faits réels. Et à ma grande surprise, les méthodes employées pour lutter contre les risques de diffusion et de contamination ressemblent à s'y méprendre à la stratégie développée pour lutter contre la pandémie au Covid-19.
Une fois cette comparaison effectuée, il faut remettre les choses à leur place, dans la mesure où cet empoisonnement est resté concentré à une ville d'Angleterre. Mais le process est intéressant... Quelle que soit la taille et les risques de la pandémie ou de la contamination, pas d'autres solutions que le confinement, l'isolement, l'absence de contacts, les gestes barrière, etc. Des procédures que vous connaissez par cœur, désormais...
Voici une petite série de 4 épisodes qui ne nous apprendra pas grand-chose de nouveau en ce bas monde, mais qui montre que les Russes sont capables de tout pour éliminer un opposant, ne serait-ce qu'en observant ce qu'ils font à Navalny.
Et qu'en matière de lutte contre un ennemi invisible, nous n'avons pas tellement d'options disponibles.
A voir si le cœur vous en dit, surtout pour observer les risques de développement de l'empoisonnement dans la population, et la détresse des responsables qui ne savent plus comment gérer la crise...