Chérie, ce soir on mange du steak rouge bien saignant, et beaucoup de ketchup

A chaque saison une histoire différente.

American Horror Story est une série gore, glauque, malsaine ... et terriblement intelligente. .

S'il n'y a presque pas d'action, tout se passe dans la psychologie des personnages très riche, et
travaillée.Les références en matière de film d'horreur sont nombreuses :.

Shining, l'exorciste, Sixième sens de M. Night Shyamalan, et autres Phantasmagoria, (jeu vidéo d'antan qui aura traumatisé plus d'une génération)..

On apprécie grandement la performance des acteurs, notamment Dylan McDermott, Jessica Lange, Connie Britton, Taissa Farmiga, Peter Evan ..

La saison 1 est un huit clos oppressif, morbide, à l'atmosphère étouffante, et aux nombreux rebondissements..

Une Saison 2 terriblement malsaine !


Influencée par vol au dessus d'un nid de coucou, l'exorciste, et autres shutter island, AHS saison 2 reprends tous les codes des films d'horreurs qu'elle dépoussière et remet au goût du jour.
Un médecin nazi qui fait des expériences sur ses patients, un démon qui hante l'asile, un tueur psychopathe nécrophile, des rebondissements à n'en plus finir.


Le casting xxl emmené par Jessica Lange, Peter Evan , Joseph Fiennes , Zachary Quinto, Lilly Rabe, superbe en none possédée et Sarah Paulson crève l'écran. Dans ce huit clos oppressif ou règnent les fous, les bonnes sœurs et autres zombies, se trament des complots dignes des plus grands films. AHS saison 2 mets a mal la société Américaine, et la place devant sa déviance.

Cette saison 3 est probalement la pire de toutes...

Malgré un générique pourtant bien travaillé et toujours aussi culte, AHS s'essoufle après une saison 2 magistrale. Le scénario se répète à souhait. La petite nouvelle Emma Robert joue parfaitement son rôle de tête à claques. La trame principale ressemble à un mauvais épisode des X-Men mal ficelé.
Le thème des sorcières était pourtant bien abordé, les idées ne manquent pas, mais elles sont très mal utilisés. Le seul point positif de cette saison 3 reste l'apparition magistrale de Cathy Bathes.




Cette saison 4 d'AHS démarre en fanfare après une saison 3 plutôt plate. Elle aborde de nombreux sujets tabous dans la société américaine. Doté d'une touche graphique digne des meilleurs Tim Burton et d'un univers complètement déjanté, The Freak show sort les grands moyens.
Cette saison est morbide, glaucque, triste et vraiment très gore, âmes sensibles s'abstenir.
On apprécie le double épisode sur Edward Mordrake, particulièrement réussit.
La saison 4 monte en puissance jusqu'à l'épisode 13, où l'acteur Finn Wittrock crève l'écran dans de ce show final.
J'ajouterai un point négatif à cette saison : on ressent un essoufflement d'idées dans le scénario.

Après Murder House, Asylum, Coven, et The Freak Show, ce début de saison 5, Hotel, frappe très fort.
On tombe directement dans gore ultra parsemé de bizarre. Ames sensibles s'abstenir !

Les décors sont fabuleux, on à l'impression d'avoir un mélange entre Shining, l'exorciste, et autres Entretien avec un vampire.

Après la maison hantée, l'asile, les sorcières et les monstres, AHS s'attaque au thème des vampires. Le sujet est bien traité. L'absence de Jessica Lange se fait sentir, remplacée par une Lady Gaga toujours plus trash.
Je n'aime guère la chanteuse, mais je dois dire que l'actrice m'a scotché sur mon siège par sa performance superbe.

Hotel bénéficie d'une architecture et d'une photographie splendide dont seul Ryan Murphy garde le secret. Pourtant, le scénario est un désordre monstre pour rester poli. Il est difficile de s'y retrouver.

Retour en force d'American Horror Story pour cette sixième saison.

Longtemps gardé secret par les créateurs, le thème de cette saison 6 d'AHS explore un mythe bien connu du folklore Américain : la colonie disparue de Roanoke.

Le scénario est simple, presque bateau : un jeune couple emménage dans une immense maison perdue dans les bois, avant de s'apercevoir avec horreur qu'elle est hantée...

Ce qui n'est pas sans rappeler un certain Phantasmagoria, chef d'oeuvre d'épouvante horreur du jeu vidéo, datant de 1995.

Roanoke fait de nombreux clins d’œils à des films du genre (Sixième sens de M. Night Shyamalan, The Conjuring, Canibale Holocaust, les Autres, Hostel, Le Projet Blair Witch ...)

Est-ce qu'il s'agit de clins d'oeils volontaires, ou d'un manque d'inspiration de la part de Ryan Murphy ?
Le sujet est à débattre.

Côté casting, on fête le grand retour de Lily Rabe, Sarah Paulson, Angella Basset, et West Bentley, qui a tenu le rôle principal de la saison 5. Lady Gaga est toujours de la partie, vient s'ajouter à cela une surprise de taille : Cuba Gooding Jr, qui crève l'écran.

L'ambiance est lourde, pesante, les "décorations" de la maison sont très sobre. On est loin de la qualité graphique / photographique apporté par Hotel et Freak Show.


Plus gore que sombre, cette saison 6 s'approche du slasher movie, et s'éloigne des codes habituels d'AHS, dans un mélange d'Asylum et de Murder House, qui ravira les fans de la première heure.
malheureusement, la fin de Roanoke use et abuse de la caméra à l'épaule et du documentaire.
Le seul grand regret de Roanoke, tournée sous la forme d'un documentaire, est l'absence du générique culte.