Pas la meilleure saison mais un bon cru. Des épisodes assez inégaux masi un casting toujours au top avec une grandiose Jessica Lange à sa tête.
S5 : Je doutais avec la présence de Lady Gaga. Au final, elle est formidable et c'est elle la star de Hotel ! Horrifique, glamour, touchant, émouvant. La meilleure saison de la série avec la S2 Asylum.
S6 : J’en sors et je n’ai sans doute pas assez de recul pour apprécier cette nouvelle saison de American Horror Story. La première partie est assez déconcertante. Les personnages racontent leur histoire en interview, histoire que l’on suit en parallèle jouée par des acteurs. Dans la seconde partie, tout le monde se retrouve sur les lieux des évènements et là ça devient assez terrifiant. Bien sûr, presque tout le casting des autres saisons est là. Et ils sont tous parfaits. Sans doute la saison la plus effrayante à défaut d’être la plus réussie… Assylum et Hotel restent mes préférées...
S7 : Après une terrifiante saison 6 (Roanoke), celle-ci l’est tout autant mais sans doute plus gore et ancrée cette fois dans la réalité (l’élection de Trump fait péter les plombs à quelques personnes dans une petite ville américaine). Tout est encore de haut vol. La mise en scène, le scénario, l'interprétation. Une série qui ne perd pas en qualité avec le temps, c’est rare. Une huitième et neuvième saison sont déjà annoncées. 4,5/5
S8 : tout reste parfaitement maitrisé et impeccable : mise en scène, direction artistique, interprétation. Mais le scénario pêche un peu, surtout pour le dénouement. Le plus intéressant est qu'il y a des ponts vers des saisons précédentes (1, 3 et 5, si je ne me trompe pas). L'occasion de revoir les acteurs de ces saisons, dont la grande Jessica Lange. Bien aimé donc mais je reste un peu sur ma faim. Saisons 9 et 10 en vue ! 4/5
S9 : Parodique, gore, drôle sexy et un vibrant hommage aux années 80 ! J'avais eu de mauvais échos mais j'ai adoré cette nouvelle saison ! Après 9 saisons c'est dur de se renouveler, ils ont parfaitement su le faire ici. Jubilatoire !
S10 : Une nouvelle saison qui est en fait 2 en 1 : une de 6 épisodes (avec vampires) et une de 4 (avec extra-terrestres), et rien à voir entre les 2. Toujours la même bande d’acteurs, toujours au top. Toujours la paire Ryan Murphy/Brad Falchuk aux commandes. Pas la meilleure saison mais ça reste toujours de la belle qualité, fun et drôle, à défaut d’être effrayant. On prend sans problème.
S11 : Une saison beaucoup moins fantastique et beaucoup moins horrifique que les précédentes. En fait, elle ne ressemble à aucune autre. On est plus ici en présence d’une enquête policière et journaliste. Mais le plus important est qu’elle se déroule sur fond d’homophobie, de répressions des afro-américains et de la montée de l’apparition et des ravages du sida. Plusieurs acteurs des saisons précédentes sont là, comme toujours, mais un petit nouveau en tête d’affiche en la personne du très beau et talentueux Russell Tovey. Une saison chargée de symboles (avec un hommage très appuyé au Cruising de William Friedkin) et d’émotion où les trois derniers épisodes m’ont trouvé en larmes. Et qui ressort donc du lot pour une série qui, malgré des hauts et quelques bas, reste toujours au top.
S12 : Déjà la douzième saison de American Horror Story. Seulement neuf épisodes vus en deux fois à plusieurs mois d’intervalle pour cause de grèves à Hollywood. Une fois de plus une histoire de sorcières. Certe différente de celles vues dans d’autres saisons. Mais le tout est toujours tellement bien fait. Que ce soit la mise en scène, le scénario (hommage appuyé à Rosemary’s Baby), la direction artistique ou l’interprétation. Emma Roberts (une habituée) excelle dans le rôle principal. La surprise vient plutôt de Kim Kardashian, au final très convaincante en actrice. A confirmer mais elle s’en sort très bien ici. L’ensemble est assez effrayant et ne nous ménage pas dans le gore et l‘hémoglobine. Pas la meilleure du lot mais pas la pire non plus mais une saison solide. Intermédiaire, espérons, vu tous les problèmes accumulés pour sa conception. Amplement regardable donc.