C'est la fête des hommes, en ce moment ! On a compris que le but premier de cette série était de défoncer le patriarcat (qui a pourtant en ce moment assez de plomb dans l'aile, sans qu'il y ait besoin de tirer une fois de plus sur l'ambulance). Quasiment tous les personnages masculins sont, ici, mauvais, méchants, bêtes, faibles, trouillards, maladroits, menteurs, fourbes, bref, tous les défauts y passent. On a bien compris le message ! À part ça, on nous sert du recuit, du revu, du ressassé, de la redite. Les dialogues sont particulièrement faiblards. Les personnages sont des caricatures vivantes. Le décor ne respire pas une inventivité folle. Le scénario n'offre rien de très excitant, et manque cruellement d'imagination, ce qui est normal, finalement, lorsqu'on cherche plus à délivrer des messages idéologiques qu'à proposer une histoire intéressante au spectateur. Hé oui. Mais c'est quand même un comble de travailler à un scénario de SF laissant le champ totalement libre à l'imagination, pour arriver à un résultat si plat, si routinier, si banal. C'est de l'art académique, finalement. On pourrait presque parler de SF pompier !