C’est un homme qui me touche, venu d’un village ouvrier d’Autriche, il est arrivé au Etats-Unis. Il est comme il le dit dans le documentaire « Américain mais il est fier d’être née en Autriche ».
Un cigare à la main droite, un verre de schnaps, un regard en arrière, c’est ainsi qu’Arnold Schwarzenegger nous parle de son parcours.
Il est passé du rien au tout. Malgré son enfance difficile, il a réussi à outrepasser les souffrances vécues pour devenir l’homme qu’il est devenue. Pour moi Schwarzy, avant de le voir dans Terminator, je l’ai connu en tant que M.Univers. J’ai regardé alors des tas de documentaires sur lui, puis arrivé à un âge, je me suis mis à regardé des films des années 80/90, bien sûr il était présent. Arnie m’a apporté beaucoup, c’était mon exemple, l’homme qui m’a fait outre passer mes limites, l’homme qui m’a apporté plus que ce que j’avais. Arnold, c’est un homme qui a vu les répercutions de la Seconde Guerre mondiale sur le peuple autrichien, sur sa famille, qui a combattu le déficit de la Californie, il a vécu l’invasion américaine de l’Irak, le krach boursier de 2008.
Le documentaire retrace plutôt bien sa vie et sa carrière, que ce soit celle dans le monde du body-building, de l’acting ou de la politique. Je ne connaissais pas beaucoup sa carrière politique et ce qu’il avait fait en tant que gouverneur de la Californie, et le bonhomme en a fait des choses, au point de montrer l’exemple sur l’écologie aux générations futures qui gouverner les états ou même le pays. La minisérie aurait mérité un épisode ou deux de plus pour explorer encore le personnage en profondeur. Mais on aborde dans ce documentaire des faces de notre grand dadé que l’on n’avait pas vu vraiment ailleurs. Il y a des faces d’ombres qui ne sont pas vraiment abordées en profondeur comme sur son père (son enfance) par exemple ou sa relation avec sa femme de ménage. Mais le documentaire reste solide et dans la même lignée que ce que Netflix a pu nous proposer par le passé. Et honnêtement, voir un documentaire sur un personnage comme ça, qu’on l’aime ou non, c’est toujours cool.
Il est évident que ce documentaire solidifie sa stature et qu’au vu du dernier épisode notamment, on a le sentiment qu’il se prépare ou du moins il nous fait penser qu’il sera candidat à de futures élections présidentielles.
Au final c’est un peu un doc pub/campagne mais qu’est-ce que c’est jouissif de le voir nous parler de sa vie, ses échecs comme ses réussites.
Désolé s’il y a des fautes.
LOVE.