En un mot: inspirant.
Kanata no astra fait partie de ces animés qui ne te laissent pas indifférent une fois la dernière minute visionnée. Quelqu’un a dit un jour “Tu sais que tu as lu un bon livre quand en tournant la dernière page tu as l’impression d’avoir perdu un ami” . (Si ça t’intéresse, c’est Paul Sweeney). C’est exactement ce que j’ai ressenti à la fin de Kanata no astra.
Selon moi cet animé brille de par de nombreux points forts. D’aucun lui reprocheront sûrement son manque d’originalité: on pourrait sans doute le classer dans la catégorie des shonen. Toi même tu sais: partons à l’aventure, apprenons à nous connaître et devenons tous amis, OUII YOUPI! En même temps on ne peut peut pas s’attendre à autre chose en lisant le pitch. Un groupe d’ado perdus et livrés à eux même au beau milieu de l’espace (façon de parler, l’espace n’a certainement pas de milieu). Contraints de s’entraider et de s’organiser pour pouvoir rentrer chez eux, les lois de la nature et des animés font que des amitiés vont se créées. Et dire qu’a l’origine c’était censé n’être qu’un simple voyage scolaire…
12 épisodes, c’est le temps que va durer notre aventure auprès de ces jeunes lycéens. Pour beaucoup d’animés, 12 épisodes c’est court pour développer une histoire, s’attarder sur les personnages, faire monter la tension, mettre en scene quelques cliffhanger...et bien pas pour Kanata no astra, d’autant que le premier et le dernier épisode durent 48min. Sans hésiter, pour moi son plus gros point fort est son scénario. Plein de rebondissements, haletant, rendant tous ces personnages attachants (enfin presque). C’est un sans faute! (enfin presque). De temps en temps surgissent 2-3 scénettes un peu niaises, des retournements de situation un peu prévisibles mais rien d’assez prononcé pour vous gâcher le plaisir. Croyez moi, vous vous ferez vite prendre au jeu, à vous essayer au métier de détective et mentaliste, à vous remémorer les moindres faits et gestes des personnages pour pouvoir ensuite fièrement annoncer au moment opportun “Pff, ça je l’avais deviné! Trop prévisible!”.
Les personnages sont certes un peu clichés mais on comprend vite pourquoi et on leur pardonne volontiers, on fini même par s’y attacher! Vous connaissez surement ça: le syndrome de One piece en gros.
Certes la longévité de cet animé n’égale en rien celle de One piece mais au final il propage les mêmes principes: Vis par toi même, assume tes choix, l’amitié c’est important et méfie toi des boules de lumière,...etc etc et blablabla. Ces leçons de morales on les connait, on nous les sert et ressert à chaque fin d’animé. Il n’empêche qu’ici c’est plutôt bien amené donc ça nous touche. Ça m’a donné envie de me perdre dans les étoiles. En un mot donc: inspirant.
En deux mots? Regardez le.