Objet Sériephile Non Identifié
Atami no sousakan raconte l'histoire de deux agents venant enquêter sur la disparition de quatre jeunes filles et de leur bus dans la petite ville de Sousakan.
Le ptich de base ressemble à beaucoup d'autres et l'on pourrait se croire devant une énième série policière. Sauf que non, oh non, Atami no sousakan n'est pas comme les autres.
Pour la faire simple imaginez vous une sorte d'ambiance à la Twin Peaks, avec une ville à la fois étrange et peuplée de personnages tous plus bizarres, farfelus et inquiétants les uns que les autres. Vous ajoutez à cela une enquête qui se révèle être bien plus complexe et mystérieuse qu'elle n'y parait et vous obtenez un mélange détonnant.
Mais attention, ça n'est pas Twin Peaks pour autant, Atami est beaucoup moins glauque et ressemble plus à une espèce de cirque/asile de fous.
Mais ce qui fait la marque de fabrique de la série, c'est avant tout son humour. Dans Atami no sousakan c'est le burlesque qui prime et qui frappe d'entrée.
Les personnages surjouent leurs émotions, certaines situations et scènes sont en décalage total avec le reste, le héros annonce qu'il a tout compris à chaque épisode alors que pas du tout (et je ne vous parle même pas de ses techniques d'enquête), l'un des officiers de police passe son temps à lui tendre des pièges digne du collège et j'en passe tellement il y a d'exemples à découvrir...
Vous ajoutez à cela, du mystère, un peu de paranormal, une galerie de personnages absolument fabuleuse, une musique efficace et un casting tout simplement parfait (oui tous les acteurs sont géniaux) et vous obtenez une série qui ne se refuse rien.
Atami no sousakan ne dure que huit épisodes et propose une vraie fin, une atmosphère unique, des personnages très attachants et une enquête qui au fil du temps devient de plus en plus passionnante et cela jusqu'à la toute dernière seconde.
Après il faut accrocher bien sur, comme c'est très particulier cela peut vite rebuter.
C'est très simple maintenant je n'ai qu'une seule envie, recommencer, non seulement parce qu'elle me manque déjà, mais aussi parce que... il le faut ...
Un énorme coup de coeur tout simplement.