De et avec Daisy Haggard (Dotor Who, Breeders), le sujet est alléchant : le retour à la vie sociale en sortie de prison. Et ici, pas de misérabilisme ou de discours sur les jeunes de cité. C'est une trentenaire, blanche, issu d'une petite ville anglaise qui est la protagoniste principale. Ajoutons le toujours délicieux regard décalé sur les sujets graves, so british.
Mais ça savonne un peu. Daisy Haggard rate son sujet (réinsertion, pardon) au profit d'une intrigue policière convenue, de qui-proquos loufoques et d'un vaudeville artificiel et inutile. Tout est prétexte, là où on attendait davantage de vécu. De l'humain.
Heureusement on sourit parfois, on est touché ici ou là, mais globalement on regrette le gâchis. Cette série est surnotée un peu partout et pompeusement comparée à Fleabag ou After life - on en est loin. Mais tout le monde semble s'accorder pour dire que la saison suivante perd en qualité. Sans moi, donc, pour la suite.
Il y a mieux à faire, mais on ne s'ennuie pas. Ca ressemble à une série française qui essaierait vainement de faire "british".