Message d'amour, de vie et de joie

De la bonne humeur traité avec légèreté , voilà comment résumer efficacement Barakamon. Barakamon, c'est avant tout un message transmettant de l'amour, de la vie et surtout de la joie.

Partant d'un concept très très banal, le scénario bien que très simple, arrive tout de même à être bon. Je n'ai que très peu été confronté à des tranches de vie, genre que je trouve généralement un peu trop ennuyant, mais ici, c'est juste wow. C'est de la pure tranche de vie mais c'est tellement bien traité que l'histoire et les différentes intrigues ne m'ont absolument pas paru ennuyantes. En plus de ça, c'était la première fois que je regardais un anime traitant de la calligraphie et ce fut réellement une bonne surprise. L'histoire est vraiment bien menée, il n'y a pas de trous, de "vide" et le rythme de l'anime lui même est très bon. Ce n'est ni trop ni pas assez, c'est le juste milieu, juste ce dont nous avons besoin pour apprécier ces 12 épisodes bien mouvementés. Pour revenir au scénario, malgré le fait que celui ci est vraiment très simple, j'ai juste totalement adoré le concept. Le fait que notre héro, communément appelé Sensei venant de la ville, très développée technologiquement, aille habiter dans les campagnes reculées, totalement isolée de la culture high-tech est vraiment un point positif qui rend l'anime d'autant plus intéressant.

Les épisodes s'enchainent assez vite et l'anime prends au fil du temps une teinte très légère qui délaisse peu à peu le monde de la calligraphie - bien que celle ci soit toujours présente - pour s'attaquer à un côté plus tranche de vie et plus frais. Donc vu que le côté très compétitif de la calligraphie est légèrement mit de côté, on a droit à l'humour, mais alors beaucoup beaucoup beaucoup d'humour. Et que c'est drôle ! Je me souviens très clairement que je me suis étouffé de rire plusieurs fois durant mon visionnage car oh mon Dieu, que c'est HILARANT ! En plus de ça, l'humour omniprésent ne tombe pas dans le lourd et c'est un réel point positif car on arrive à garder le sourire tout au long de ces 12 épisodes. Et d'ailleurs, parlons du format ! Ni trop long, ni trop court (même si j'aurais aimé que ça dure plus longtemps), Barakamon arrive avec brio à trouver le juste milieu pour que l'histoire reste toujours aussi prenante, sans qu'on ne s'ennuie une seule seconde.

Les personnages sont LE POINT fort de l'anime, tous très attachants et bien développés, que ce soit le personnage principal qui m'a fait hurler de rire avec ses chutes et sa naïveté ou bien même Naru. Alalala, Naru, comment ne pas craquer ? Elle représente à elle même la fraîcheur de l'enfance et de l'insouciance. Et je ne parle même pas des autres personnages ! Que ce soit la futur mangaka en herbe, celle qui apprend des mots too much à Naru, celui qui ramène que des 3/20, l'intello tout le temps sur sa console, Hina qui fait que pleurer, le meilleur ami de Sensei et j'en passe...Les personnages sont clairement des rayons de soleil, des petites lumières qui éclairent notre visionnage et qui le rend d'autant plus intéressant. Leur interactions sont intéressantes, on ne s'ennuie pas et suivre leur aventure se révèle être très plaisant. On pourra, par contre, noter que l'alchimie entre Sensei et Naru n'est peut être assez soulignée mais ça importe peu, dans le fond. Je pense que le meilleur reste tout de même les réflexions des protagonistes tout au long de l'anime : Ça permet de nous faire réfléchir et ça permet à notre héro de voir le monde et la vie sous un œil nouveau. C'est vraiment plein de poésie.

Autre point positif, c'est le fait que...Il n'y absolument aucun antagoniste. Dans certains animes, ça peut vite déranger mais là, mon ressenti est tout autre car le fait de rajouter un "méchant" aurait vite rendu l’histoire plus lourde, plus dramatique. Bon évidemment, y'a quelques péripéties par ci par là, mais rien de très concret et franchement, j'en suis heureuse car je pense que sinon, l'ambiance très légère et fraiche de la série aurait vite disparu. Pour ce qui est de l'esthétique, c'est vraiment très bon. Il y a mieux hein, y'a pas de quoi s'extasier non plus, mais la palette de couleur utilisée et les graphismes eux mêmes sont vraiment beaux, à mon sens. Au niveau de l'animation aussi c'est vachement plaisant et dynamique, et franchement vu tout les sauts et les cris que font Naru et tout les autres enfants du village avec leurs chahuts intempestifs, encore heureux. L'opening est de qualité, tout autant que l'ending d'ailleurs, ça reste très joli et dynamique. Les OST sont néanmoins inexistantes mais leur manque de présence ne m'a pas spécialement dérangé même si j'aurais aimé pouvoir me délecter de quelques pistes mais bon, dommage vu que ce n'est pas le cas.

La fin de l'anime - qui montre clairement (ou pas?) à mon sens qu'il n'y aura pas de suite - est très plaisante et le dénouement est particulièrement intéressant. On tombe pas dans le cliché ou dans le forcing, et ça offre une plutôt belle morale qui conclue en finesse ces 12 épisodes pleins de vie et bonne humeur. Bon, par contre, mettons nous d'accord, il est clair qu'il n'y aura pas de saison deux ou du moins, ça ne risque d'arriver de sitôt, car c'est vraiment du pur tranche de vie et Dieu seul sait à quel point c'est difficile de faire une suite à un anime qui n'a pas réellement d'intrigues ni de péripéties.

Pour résumer, je dirai que Barakamon, c'est vraiment la fraicheur de l'année 2014. Mélangeant humour, tendresse et réflexion, celui ci arrive en l'espace de 12 épisodes seulement à satisfaire le spectateur et même à provoquer une certaine vague de nostalgie quant à notre propre enfance ou même à cause du fait que quand Barakamon est fini, on se rend compte qu'il n'y aura pas de suite et que c'est la fin des fous rires et de la bonne humeur ambiante qui régnait durant notre visionnage.

Mais en attendant, et en espérant en avoir plus, je cours vers le manga.