8 épisodes
(7 h 20 min)
Épisodes
S1 E1 • Jupiter
France, entre-deux tours de l'élection présidentielle. Philippe Rickwaert, député-maire socialiste de Dunkerque, soutient avec ferveur Francis Laugier, le candidat de gauche, son mentor. À quatre jours du second tour, le soir du débat télévisé opposant les deux candidats, un ami policier prévient Rickwaert qu’une perquisition va avoir lieu au siège de l’office HLM de Dunkerque qui a servi de caisse noire pour participer au financement de la campagne. Tout s’emballe et la thèse du financement occulte du parti qui ne manquera pas de naître risque de faire de sérieux dégâts. Rickwaert va devoir tenter de réunir les sommes manquantes avant la fin de la nuit et l’arrivée de la police.
S1 E2 • 1932
Francis Laugier entre à l’Élysée. Le secrétaire général égrène les noms des ministres parmi lesquels ne figure évidemment pas celui de Philippe Rickwaert. Pas plus d’ailleurs que ceux d’écologistes, et encore moins de communistes. Rickwaert y voit une manœuvre pour l’écarter de sa circonscription avant bien sûr qu’il soit exclu du parti. Mais Rickwaert n’est pas homme à se laisser intimider. Il reprend les armes, déterminé à s’imposer pas à pas contre ses adversaires – et contre ses propres démons.
S1 E3 • Solférino
Sa santé étant de plus en plus fragile, Alain Chistera, premier secrétaire du Parti socialiste, quitte Solferino ; Laugier se met immédiatement en quête de son remplaçant. Une aubaine pour Rickwaert qui se rapproche de Daniel Kahlenberg pour lui soumettre un plan imparable qui lui permettra d’accéder à la tête du parti. La guerre de succession fait rage. Rickwaert et Laugier manœuvrent pour avoir un coup d’avance sur l’autre. Bientôt, Amélie Dorendeu s’invite au cœur de la bataille entre ces deux grands fauves de la politique.
S1 E4 • Bleu
Laugier met sur pied un plan Éducation qui sera la pierre angulaire de son quinquennat. Rickwaert décide d’utiliser ce temps fort politique comme levier pour revenir dans l’arène en conquérant. Pour y parvenir, il utilise un mouvement lycéen encore balbutiant qui dénonce la mise à mort de l’enseignement professionnel, sacrifié au profit des filières générales. Rickwaert tente de faire sortir la jeunesse dans la rue. Une manœuvre qui pourrait lui faire gagner des points mais aussi le mettre en porte à faux avec Amélie avec qui il entretient une liaison.
S1 E5 • Grenelle
Après l’intervention très remarquée de Rickwaert à l’Assemblée nationale, les manifestations lycéennes remportent un vif succès. Mais le gouvernement contre-attaque et fourbit ses armes pour étouffer le mouvement. Rickwaert tente le tout pour le tout en frayant parmi les cadors de l’opposition. Il négocie avec l’ex-président de droite et organise une rencontre entre ce dernier et Mehdi, leader des lycéens "pro". Le mouvement des plaques tectoniques commence à faire trembler le Landernau de la politique…
S1 E6 • Shutdown
Entré au gouvernement, Rickwaert occupe à présent le poste de ministre du Travail, mais la sombre affaire de l’OHL de Dunkerque refait dangereusement surface. Un procureur zélé fait pression sur Balleroy pour qu’il dénonce les agissements de Rickwaert. L’entrepreneur craint que la nouvelle maire, Véronique Bosso, se retourne contre lui au sujet du marché des centres culturels. Laugier, de son côté, a fort à faire avec les Allemands auxquels il tient tête sur la question des sanctions européennes en matière de déficit excessif.
S1 E7 • Pianoforte
L’affaire de l’OHL de Dunkerque menace d’exploser et d’éclabousser aussi bien Laugier que Rickwaert. Avant que les médias en fassent leurs choux gras, Rickwaert suggère à Laugier d'engager un bras de fer avec l’Europe sur la question des déficits excessifs. Apparaissant comme pugnace, le Président en sortirait grandi face à l’opinion, faisant ainsi de n’importe quelle affaire une cabale mesquine. Pour mener à bien son plan, Rickwaert est contraint de naviguer en eaux troubles, entre diplomatie et basses besognes…
S1 E8 • Pardon
"Il n’y a pas d’amitié en politique"… Acculé, Rickwaert prévient Laugier qu’il n’hésitera pas à utiliser les grands moyens. Au pied du mur lui aussi, le président tient plus que tout à remporter la bataille européenne ; seul ce succès politique pourrait, selon lui, lui assurer l’immunité sur le plan national… Les deux fauves de la politique ne se feront pas de cadeaux.