Un manga vaguement animé

La saison 1 de Blue Lock avait été une très agréable surprise, c'était divertissant, déjanté et pour peu que tu débranchais le cerveau, ça faisait tout à fait le taff. Avec le succès de la série et des mangas, j'attendais avec plaisir la deuxième saison.

Le fun s'est évaporé au bout de 10 minutes. C'est quand même ballot que le studio ait oublié l'un des fondamentaux de tout animé qui se respecte, à savoir... l'animation ici aux abonnées absentes. Alors, oui, le scénario poursuit la veine de la première saison, c'est électrique, c'est surjoué, et il y a de vrai moments de n'importe quoi assez jouissif dans la dernière partie de la saison, mais il faut se taper avant une purge d'épisodes remplis de plans fixes, de ralentis interminables, de CGI dégueulasse placée à n'importe quel moment et de flashbacks insupportables tant ils sont nombreux et inutiles, que c'est dur d'y arriver.

La dernière partie sauve la série du naufrage, mais ça reste très mauvais et certainement pas au niveau de ce dont on est en droit d'attendre d'une licence à succès.