Parlons concret.

Aujourd'hui, le succès d'une série est déterminée par les recettes qu'elle génère. Les recettes sont obtenues par l’audience du Vendredi soir ou du Dimanche soir, enfin le nombre de post de téloche sur la chaîne le soir où ça tourne quoi. Vu la place que les séries policières occupent je me suis intéressé à la variété qu'elles offrent. C'est généralement affligeant de conformité à un concept unique: "On met n’importe quelle intrigue pourvu qu'il y ai des corps de femmes nus sur une planche de morgue, 2-3 histoires de plumar et des actrices mannequins avec blouses ou uniformes bien décolletés comme il faut". Ca aboutit à des truc geekeux ou branlicoteux, pas mal produits mais sans relations aucune avec la réalite, comme Engrenage ou Greys Anathomie. Ben oui, pourquoi se fouler quand on fait 5 millions de viewers (ou 25% des abonnés pour les chaines cryptées) à tout les coups. On avait toute les raisons de se méfier de Braquo.
Olivier Marshall, merci d'avoir dit merde à cette règle.... votre série redore le blason de la série policière. Braquo est un vrai plongeon dans un univers qui nous happe à l'intérieure du monde de la SDPJ secoué la triple dynamique des enquêtes musclés, des conflits horizontaux et verticaux en interne, et des aléas d'un concret poignant de la vie privée des 4 flics. Voila ce que je pense de Braquo. Mes meilleurs encouragement aux scénaristes pour nous sortir du merdier de la saison 3! :)