Basée sur un récit imaginaire, cette série modernise le propos, parle de réseaux interconnectés et délivre une fable qui correspond à la vision prophétique de l’auteur Aldous Huxley.
John "le sauvage" trace sa route dans ce nouveau monde possible, mais reste de l'ancien monde, privilégie la monogamie et l'amour exclusif.
Axé sur la polygamie où chacun appartient à n'importe qui (surtout aux alphas), ce monde, dit de "meilleur", tue l'individualisme, toute subjectivité.
Dans ce monde où l'individu est livré au plaisir par des orgies extravagantes, où la conception même de l'être humain est réduite à une simple fonctionnalité. Hiérarchisé à l'extrême, le "meilleur" des mondes régit en véritable start-up du contrôle de la pensée, et limite les libertés individuelles à de simples chouias.
Tout le monde est heureux, tout le monde est livré au conditionnement universel...
Ayant regardé l'intégralité de la première saison, je dois dire que la déception n'est pas au rendez-vous. Peut être un arrière goût de manque de finitude et d'aboutissement.