Cette série est la représentation parfaite d'une bonne série.
Je m'attarde pas sur l'aspect global : C'est bien réalisé, le casting est monstrueux. Il n'y a rien à redire sur ça. Ok.
Mettre une note parfaite demande une explication, que je trouve ici :
Cette série, est parfaite. Dans le sens ou même si l'univers ne plait pas, même si le scénario est inintéressant, même si le rythme ne vous convient pas... Elle est construite de manière juste. Juste. C'est le bon mot. Cette série est juste, et ne démérite pas.
Chaque saison traite un aspect du personnage principal, Walter White. Chaque épisode, au sein d'une saison, est construit de sorte à faire avancer le personnage. un pas à la fois. Walter White est la représentation de l'humain par défaut, comme la nature l'a voulu.
Une série, se construit par saison, contenant plusieurs épisodes. Ici, il n'y a pas de fausse note. Pas d'épisode rajouté pour faire de l'audience, de renouvellement de série pour l'argent. Non, ici, la construction est parfaite.
Mention spéciale à la saison 4. sa lenteur, son aspect misérable, horrible, relevant presque du masochisme. Nous offre un scénario digne des plus grands film jamais fait, grâce à un final béni des dieux.
Enfin, la saison 5 vient de démarrer. Record d'audience battu. L'introduction de l'épisode nous annonce tout de suite la couleur : "vous allez être surpris." Mais calmons nous pour le moment, l'heure est à la préparation. Ainsi, Vince Gilligan nous amorce cette saison 5 comme elle devait l'être. De manière simple, mais à nous faire comprendre que Mr. White n'est plus un prof de chimie. Ça, c'était il y a 4 ans.