Une série que je re-re-regarde régulièrement avec plaisir.
Si on peut se faire avoir
à la première vision d’une série,
cela ne tient pas à la 2e voire plus.
Les plans sont excellents
L’évolution des personnages,
leurs psychologies tout au long des saisons reste cohérente, l’aspect économique n’est pas négligé.
La confrontation aux cartels est crédible.
La dualité est aussi un des traits (jeune-vieux, émotif-calme, névrosé-stable, dealer-travailleur...), autant dire que ce sont 2 mondes qui essayent de composer.
Le changement du petit prof moqué en Heisenberg est fin, remarquable et lamentable (au vu de l’épilogue).
Une série aux couleurs contrastées, cruelle, amère.
Un coup de chapeau au premier et deuxième cercle de notre équipe de choc, tous au point.
Malgré sa situation et ses actes, Jessie Pinkman est celui qui a des principes, sans la ramener, pour lui l’argent ne paye pas tout, ce n’est ni un chef, ni un bon dealer, mais ses amis (qui ne sont pas des lumières), sont importants, son amour est important, manipulé par un Walter White qui va de plus en plus s’éloigner de ses proches, Pinkman reste un écorché vif.
À voir le film Camino.