Yo Bitch ! This is "Breaking Bad" !
Cette série, créée par Vince Gilligan en 2008, est certainement l'un des shows qui a le plus marqué le monde de la télévision. Dès sa première saison et jusqu'au tout dernier épisode, cette série a été applaudie, félicitée et récompensée. Très peu d'autres séries peuvent en dire autant. On pourrait en écrire des pages et des pages à propos de la qualité de ce programme. Essayons donc de faire court... Bitch !
Qu'est-ce qui a bien pu provoquer un tel succès? Les principaux éléments de réponses sont certainement : l'écriture, la mise en scène et les acteurs. L'écriture d'abord est d'une richesse absolument époustouflante. C'est avec ce genre de shows que l'on se rend pleinement compte de l'avantage des séries sur les films : le développement des personnages et des intrigues. Alors qu'un film doit se contenter d'environ 2 heures (4 pour les plus courageux) pour développer une intrigue et faire évoluer ses personnages dedans, la série, elle, dispose (pour une série à succès américaine) d'une vingtaine d'épisodes d'une quarantaine de minutes chacun. Soit, rien que pour une saison, d'à peu près 13 heures (20*40=800 minutes bitch). Et ça, Vince Gilligan l'a bien compris, tout comme les scénaristes. En 62 épisodes de 47 à 55 minutes, réunis sur 5 saisons, les personnages ont tous évolué en fonction des différents évènement et c'était visible bitch ! Le personnage principal, Walter White (plus besoin de le décrire, tout le monde le connait, et si c'est pas le cas qu'est-ce que vous attendez pour regarder cette série bitch ?), va au fil des saisons passé d'un pauvre professeur de chimie à un dealer sans scrupule. Son acolyte, Jesse Pinckman (celui à qui on doit tous ses "bitch"... bitch !) a lui aussi droit à une étonnante évolution. Pour conclure, l'écriture de cette série est remarquable car réservant beaucoup de surprises.
Yo, le deuxième point important concernant le succès de ce show, c'est la mise en scène. Rarement on aura vu une série avec une mise en scène si soignée. Vince Gilligan ayant lui-même demandé à ses réalisateurs de s'inspirer du génial Sergio Leone pour les épisodes. Et bien on ne peut qu'être admiratif devant une telle maîtrise, bitch. Le troisième point est les acteurs. Il faut d'abord précisé que tous les acteurs de ce show sont très bons, les meilleurs étant bien sûr ceux jouant les rôles principaux et secondaires. Bryan Cranston est chargé de la lourde tâche d'incarner Walter White mais cette lourde tâche ne semble être pour lui qu'un simple écran de fumée tant il donne l'impression d'être naturel durant les 5 saisons. Ses récompenses ne sont absolument pas volées, bitch. Grâce à son jeu parfait, il a en partie créé un personnage qui est déjà considéré comme l'un des meilleurs anti-héros de toutes les séries confondues. Aaron Paul est la jeune révélation de ce show, il joue Jesse Pinckman et, s'il fait les bons choix de carrière, cet acteur va probablement devenir une superstar car il a énormément de talent, bitch ! On ne va pas s'amuser à parler de tous les acteurs et tous les personnages, ça prendrait trop de temps et la méthamphétamine est sur le feu mais il faut juste retenir qu'ils sont tous, au minimum, bons.
Breaking Bad n'est donc pas une série comme les autres, avec son écriture, sa mise en scène et ses acteurs, elle a su se démarquée des autres et devenir l'une des séries les plus adulées de tous les temps, bitch. Grâce également à son humour (ses quelques répliques et scènes de folie), sa noirceur, sa violence et sa façon de filmer la vie de manière très (très) crue, Breaking Bad s'est créée une aura autour d'elle qui la maintiendra très longtemps en orbite, au-dessus des séries habituelles. Néanmoins, c'est justement cette manière de filmer la vie telle qu'elle est, sans fard, que quelques longueurs sont apparues parmi les saisons, mais de très légères.
Finalement, que reste-t-il à dire sur Breaking Bad ? La réponse est : plein de chose bitch ! Comme par exemple le fait que cette série aime les mecs chauves (ou avec très peu de cheveux). Autre exemple; cette série vous donnera envie de frapper aux portes plutôt que d'utiliser les sonnettes juste pour avoir l'occasion de dire "I am the one who knocks !". Mais il ne sert à rien de s'éterniser, alors mieux vaut s'arrêter lorsqu'il est encore temps (Walter White en sait quelque chose)... Bitch !