4 saisons, et Vivaldi est un amateur
Œuvre audiovisuelle et scénaristique hors du commun, aucun long métrage ne pouvant rivaliser face à 2000 minutes (et oui) de travail d'orfèvre,et ce quel que soit le compartiment concerné : mise en scène, photographie, jeu d'acteurs, narration, critique de la société de consommation, étude de comportements, analyse psychanalytique...
Ce qui m'a, entre autres, parlé dans cette série c'est l'étude du mal, une étude très approfondie, parfois drôle, parfois terrifiante, mais jamais manichéenne. Il n'est pas là où on s'y attend, et je pense même que les créateurs veulent nous dire (mais peut-être me gourje) muez, c'est tout ce qui compte. Ça peut pas se faire sans dégâts pour vous, pour ceux que vous aimez, ou pour tous crétins vous approchant durant votre mutation. De la même manière que durant une vraie dépression nerveuse. Le mal n'est pas vraiment la question, il est le simple corollaire d'une société qui ne peut s'empêcher de le mettre en exergue.
On parle beaucoup du machiavélisme de walter, de sa nature véritable digne d'un josef mengele, mais je suis pas d'acord du tout sur le fait qu'il serait un génie du mal : juste un etre humain qui s'accomplit :))
Enfin peu importe,
C'est merveilleux.
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