Critique de By the Grace of the Gods par Sunread26
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le 29 oct. 2024
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Citation d'Oscar Wilde
Sans doute la plus grande peur du critique doit être de sur-analyser, de tomber bêtement dans un hors sujet en voyant dans une œuvre (généralement qu'on aime) beaucoup plus que son message. Il y a cependant un domaine dans lequel on peut se permettre de sur analyser l’œuvre: la psychologie. Celle-ci se basant autant sur l’œuvre que sur ceux qui l'ont écrits, permettant quelque débordement. "By the Grace of the Gods" m'a donné envie de vous offrir un essai sur un des aspects les moins traités: l'adversité dans l'art
Selon le Robert l’adversité se définie par une "situation malheureuse de celui qui a éprouvé des revers", ce qui en fait une conséquence de la concurrence ("Rivalité entre plusieurs personnes, plusieurs forces poursuivant un même but"). Malgré une définition assez négative il est bon de rappeler que l'adversité c'est ce qui nous fait grandir, évoluer, étant une des pierres angulaires des relations sociales.
Plus précieusement dans l'art, on peut décrire l'adversité/difficulté comme une fonction inverse d'une forme de jouissance liée à la réussite. En clair plus un jeu est compliqué, plus un film nous pousse dans nos émotions et essaie d'être innovent, plus il sera gratifiant de le finir.
Mais comme toute chose, l'adversité peu poser problème, notamment à cause de son pouvoir d'endoctrinement social qui pousse à une uniformisation et à une destruction de la création, ce qui est l'opposé de ce qu'on lui demande, de nombreux films commencent d'ailleurs avec son protagoniste qui sort de ce système saturé.
Dans tout ça, "By the Grace of the Gods" est clair, son héros est un homme qui n'arrivait pas à tenir une quelconque vie en société et qui ne supportait pas l'adversité. Mais au lieu de se battre il a fuit son monde pour un autre ou il n'y en a pas. Et ça cause pas mal de problème.
Déjà comme on l'a dit au début c'est l’adversité qui nous fait grandir, c'est donc normal qu'il redeviennent un enfant, ce qui ne devrait pas poser problème sauf si il n'y avait pas de sous entendu amoureux avec une vraie petite fille (pour rappel il a plus de 40 ans au moment de leur rencontre), ce qui en plus de rendre la chose un poil malaisante (je pense qu'on sera tous d'accord sur le fait que la pédophilie c'est pas très très gentil), rend une image de régression acceptée et d'une innocence qui n'a pas lieu d'être, ce monde tient beaucoup plus du "Trueman Show" que du "Labyrinthe de Pan".
Ensuite outre un personnage limite passif, il y a ce monde qui l'est tout autant. La guerre est ici une anecdote, les soldats des escortes et les guerriers des protecteurs. Tout le monde est gentil et mignon, ils se soutiennent tous. Et c'est malsain, tout semble faux, d'une hypocrisie honteusement dissimulée. Et je souligne ici que le problème n'est pas dans l'absence de guerre ou de problème mais dans l'absence de conflits (pas forcément physiques) qui empêche toute sorte d'évolution. Quand on invente une histoire il est normal de les faire interagir et que ces interactions face évoluer l'intrigue, ou tout du moins quel créez des conflits entre eux pour faire évoluer le spectateur. Mais là c'est le vide, le créateur a créé son échappatoire puérile et y a donner vie, enfin essayer tant les raisons citées précédemment et l'animation moyenne (voir immonde en ce qui concerne la 3D) nous prive de cette possibilité d'évasion.
C'est d'ailleurs de ce fantasme puéril qu'ont été imaginé les slims qui représentant une société idyllique d'être faibles et peut combatif pouvant accomplir de grandes prouesses en travaillant ensemble. Ce qui est symboliquement drôle c'est que finalement l’œuvre donne une réponse à cette société au premiers abords parfaites. Dirigée par une forte tête, ils vont tous ensemble se battre, travailler gratuitement, voir même disons le: devenir des larbins. Même nombreux ils restent faibles, à la merci d'un homme malfaisant et ambitieux.
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Créée
le 16 déc. 2020
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