Capitaine Flam
6.7
Capitaine Flam

Anime (mangas) NHK (1978)

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Quand la conquête de l’espace se fait en brushing parfait

Capitaine Flam, c’est un peu comme si tu mettais James Bond, Star Trek et un manuel de sciences-fiction des années 50 dans un shaker cosmique, et que tu secouais le tout avec une dose de kitsch et un soupçon de moustaches sculptées à la perfection. Le résultat ? Une série où le capitaine le plus cool de l’univers traverse la galaxie à bord de son vaisseau, avec des gadgets futuristes qui font pâlir R2-D2, et des aventures qui sentent bon la science-fiction d’antan.


Capitaine Flam, ou Captain Future pour les puristes, c’est l’histoire de Curtis Newton, un orphelin devenu super-héros galactique après avoir grandi sous l’influence bienveillante d’un cerveau dans une boîte (oui, oui, un cerveau dans une boîte). Sa mission ? Protéger l’humanité des menaces cosmiques, des vilains extraterrestres et des savants fous qui ne manquent jamais une occasion de semer le chaos dans la galaxie. Tout ça avec un brushing impeccable et une voix grave qui inspire instantanément le respect.


Ce qui fait la force de Capitaine Flam, c’est avant tout l’ambiance rétro-futuriste. On est dans une époque où la science-fiction était encore pleine de promesses et de mystères, où chaque planète pouvait cacher des trésors ou des dangers insoupçonnés, et où les héros étaient des hommes d’action avec des valeurs nobles. Curtis Newton, alias Capitaine Flam, est l’archétype du héros moralement irréprochable, toujours prêt à défendre la veuve et l’orphelin avec un sourire en coin et un gadget high-tech caché dans sa ceinture.


À ses côtés, l’équipe de choc : Simon Wright, ce fameux cerveau dans une boîte qui, malgré son absence de bras et de jambes, est plus utile que la plupart des humains grâce à son intelligence et son expérience. Puis il y a Crag, le robot géant au cœur tendre (si tant est qu’un robot puisse en avoir un), et Mala, l’androïde polymorphe qui peut se transformer en à peu près n’importe quoi (parce que c’est toujours pratique d’avoir un pote qui peut devenir un tronc d’arbre ou un rhinocéros à volonté). Ensemble, ils forment une équipe hétéroclite, mais sacrément efficace, qui ferait passer les Avengers pour des amateurs.


Les méchants, quant à eux, sont souvent des savants fous avec des plans aussi extravagants qu’invraisemblables. On sent bien que dans cet univers, le mal est souvent accompagné d’une moustache diabolique ou d’une coupe de cheveux qui défie la gravité. Ils manigancent, complotent, et bien sûr, se retrouvent toujours face à l’inévitable défaite lorsque Capitaine Flam débarque avec son équipe pour mettre fin à leurs projets machiavéliques.


Visuellement, Capitaine Flam a ce charme inimitable des années 70-80. Les décors spatiaux sont colorés, les explosions dans l’espace se suivent avec des "BOOM" bien sentis, et les gadgets semblent tout droit sortis de l’imagination d’un enfant qui rêverait de voyages interstellaires. Les effets spéciaux d’animation, bien qu’un peu datés aujourd’hui, ont cette touche nostalgique qui nous rappelle une époque où l’on croyait encore que tout était possible dans l’espace, même les robots qui parlent et les cerveaux volants.


Les histoires, elles, sont un savant mélange d’aventures spatiales, de mystères à résoudre et de bastons intergalactiques. Chaque épisode est une nouvelle mission, avec des planètes exotiques à visiter, des monstres bizarres à affronter, et des engins spatiaux à piloter. On est clairement dans un univers où tout est amplifié : les enjeux sont énormes, les méchants sont plus grands que nature, et les résolutions toujours spectaculaires.


Mais si Capitaine Flam a ce petit truc en plus qui le rend encore mémorable, c’est sa bande-son. Impossible de parler de cette série sans mentionner son générique culte. Dès les premières notes, tu sais que tu t’apprêtes à embarquer pour une aventure épique, avec ces fameuses paroles qui résonnent encore dans les mémoires : "Capitaine Flam, tu n’es pas de notre galaxie, mais du fond de la nuit..." Ce générique, c’est un appel au voyage interstellaire, une invitation à mettre de côté la logique pour plonger dans l’imaginaire le plus débridé.


Mais tout n’est pas parfait dans l’univers du Capitaine. Parfois, les intrigues peuvent sembler un peu répétitives, et certains épisodes traînent en longueur. L’animation, bien qu’agréablement rétro, accuse un peu le poids des années, et les personnages, bien que charismatiques, restent un peu figés dans leurs archétypes. Mais qu’importe ! L’essence même de Capitaine Flam, c’est cette volonté d’émerveiller, de faire rêver, et de montrer que, même dans les coins les plus sombres de l’univers, il y a toujours un héros en col roulé prêt à nous sauver.


En résumé, Capitaine Flam est une série pleine de charme, qui mélange aventure, science-fiction rétro, et personnages hauts en couleur. Avec son héros impeccable, son équipe improbable et ses ennemis toujours plus farfelus, la série nous plonge dans un univers où l’espace est synonyme de mystères à résoudre et de batailles à livrer. Si tu rêves de voyages interstellaires en compagnie d’un robot géant, d’un cerveau volant et d’un héros au brushing irréprochable, alors grimpe à bord du vaisseau et en route pour l’infini... et au-delà (pardon, mauvais univers) !

CinephageAiguise
7

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Créée

le 15 oct. 2024

Critique lue 3 fois

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