Honnêtement j'ai mis 5/10 parce qu'il fallait noter, je ne sais absolument pas quelle note donner à cette série. Critiquer les séries c'est pas trop mon truc, cependant il paraissait intéressant d'écrire un papier sur celle-ci.


Un jour, un créateur japonais s'est dit "tient et si on s'inspirait des jeux du pays de Galles ?" et c'est certainement ainsi que naquit Vanguard, quel dommage de ne pas avoir eu une adaptation du cul de chouette ou du sloubi.


Donc voici les règles d'après les premiers épisodes, accrochez-vous à vos gaines et à vos slip kangourou !


On a un tapis de jeu avec six ronds correspondant aux zones de jeu actif, et trois carrés qui sont des zones spéciales, en parallèle on a des cartes représentant des créatures avec un niveau de 0 à 3.


Lors de la pioche initiale on prend la première carte de sa pile comme première créature à jouer et on en pioche 5 autres. On peut en jeter autant que l'on veut pour reprendre le nombre manquant.
On commence par une phase de stand qui permet de poser la première carte nommée Vanguard dans une zone de combat nommée generation zone ou G-Zone, les autres cartes pourront alors être placées sur le tapis de jeu alors être positionnées en front ou en rear-guard zone mais sont toujours en support du vanguard.


S'en suis alors la "Main Phase", on enchaine des tours nommés ride qui impliquent une attack ainsi qu'un call qui permet d'ajouter une carte en support du vanguard comme rear-guard, on peut au choix stack les cartes pour créer des sortes de méga-carte ou bouger les cartes en support depuis la generation zone pour en invoquer une nouvelle en tant que vanguard (?). L'attack peut se faire en jouant sur les capacités de la carte, sa puissance, et du bonus avec marqué +5000 mais qui rapport en fait +1. Les cartes détruites quant à elles finissent en drop-zone. En cas d'attaque l'adversaire peut alors définir des guard ou des perfect-guard qui annulent la technique, sachant que l'attaqué peut poser des cartes pendant le tour de son adversaire pour prendre les dégats mais alors l'attaquant peut faire un "drive-check" autrement dit il peut piocher la première carte de sa pile pour espérer récupérer un bonus.


Quand le tour se termine, le joueur qui finit doit finir son tour en prononçant le terme "time end".


Quand le joueur opposé joue à son tour, il doit alors réaliser un damage check en piochant des cartes dans le drive (la pile de cartes à jouer) correspondant au nombre de créatures détruites par son adversaire sachant que certaines créatures permettent de piocher plusieurs fois, et le tout permettant de récupérer de précieux bonus pour le tour qui doivent être répartis entre ses différentes cartes.


Et tout ça sans oublier que le niveau des cartes empilées sur la Generation zone permet de monter jusqu'à 3 après quoi un quatrième niveau est disponible via une "stryde generation", la carte évacue alors la G-Zone et est placée en "Stryde-Zone" permettant d'obtenir une créature encore plus puissante et des bonus comme par exemple, l'absorption de cartes adversaires à son propre profit nommée bind.


Le combat prend fin quand le vanguard ennemi est détruit.


C'est pas un jeu de combat de malade ça ?


Et je n'ai toujours pas compris comment fonctionne les superior call et ces soul.


L'animé quant à lui est dans la plus pure tradition du shonen cherchant à faire vendre des jouets : on montre à l'écran les jouets que l'enfant pourra acheter en magasin moyennant l'argent parental, ici des cartes, et on lui explique comment jouer, en proposant en même temps des personnages qui lui serviront non seulement à s'identifier mais aussi à développer des jeux-vidéos et à illustrer des paquets de carte vendus en tabac-presse et en hypermarché sur lesquels les jeunes amateurs s'empresseront de faire des statistiques "Si tu prends des cartes avec Shion, t'auras davantage de cartes de merde" avec les termes qui vont bien trial deck, booster et extra-booster.


Coté série le pitch est simple, une réalisation à la ligne prêt de la recette de la série destinée à vendre des jouets :


Les héros de la première saison se sont séparé pour entrer au lycée (coucou fin de la première partie de la série Olive et Tom) en étant devenu des generation master c'est à dire des champion de cartes (Bonjour je m'appelle Kévin-Dylan, je suis champion régional de Nouvelle-Aquitaine de Vanguard) à l'exception du héros de la première saison devenu le raté de la bande : quand ses deux anciens compagnons sont pour l'un le golden boy d'un lycée ultra-chicos de la capitale et l'autre une fille connue mondialement pour une raison qui m'échappe et qui vit à Paris, notre principal protagoniste lui est vendeur de cartes dans un magasin presque toujours vide.


Chacun de ces protagonistes se fera alors sa petite équipe dans son nouveau milieu (c'est dit dans les premières minutes du premier épisode) permettant ainsi d'introduire plein de personnages qui serviront à alimenter des combats dans les nouveaux épisodes selon la formule consacrée un épisode = un combat.


Pour les nouveaux personnages rien de neuf non plus : du bully d'animé japonais qui tente de noyer son chagrin dans une sévère addiction au jeu, mais qui en fait a un bon cœur, la princesse, le nerd débilitant, le beau-gosse intelligent et adulé et le uké à tendance gay secrètement amoureux du personnage principal et qui servira à alimenter rule34 et des fanfictions en thèmes lubriques et croustillantes.


Une série qui n'aura sans doutes pas eu le succès de ses ainées au pays du camembert pourtant friand des productions mercantiles du pays du sushi... on se demande bien pourquoi.

Crillus
5
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le 18 juil. 2017

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Crillus

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