Presque très bien
Cette mini-série surfe sur les succès mérités de séries d'anticipation européennes et notamment scandinaves en en adoptant l'esthétique froide et brutaliste, ainsi qu'un propos intelligent et bien...
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le 9 févr. 2025
9 j'aime
1
Sur le thème de la domotique et des robots qui pourraient être dotés de sentiments, d'une âme, et se retourner contre les humains, voici la mini série Cassandra qui débarque d'Allemagne et qui est vraiment excellente.
Dès le premier épisode, l'intrigue s'avère prenante: il faut dire qu'avec seulement 6 épisodes de 50 minutes, il n'y a pas vraiment de temps à perdre.
Pour autant, même s'il y a pas mal de rebondissements, que certains sont surprenants, mais que d'autres sont plutôt attendus, l'équilibre entre les deux est plutôt bien géré, tout comme la construction des personnages, auxquels on s'attache assez vite il faut le reconnaître.
L'histoire, construite autour de flashbacks, nous distille les réponses aux questions qu'on se pose avec parcimonie.
Bref, tout est parfaitement bien calibré, jusqu'à la toute fin du dernier épisode que je n'ai malheureusement pas trouvée cohérente par rapport à tout le reste de la série. En effet,
comment Samira parvient-elle à pénétrer dans la maison alors que son mari et ses enfants sont séquestrés à l'intérieur depuis plusieurs jours ? Pourquoi ensuite, toute cette famille qui était donc séquestrée dans la maison depuis plusieurs jours, arrive-t-elle à s'enfuir juste en poussant la porte d'entrée ? David, sous les menaces de Cassandra, décide de s'en prendre à Samira, montrant sa lâcheté. Une fois l'affrontement terminé, Samira se rend compte que son mari ne voulait pas la tuer pour sauver les enfants, mais pour se sauver lui-même. Devant tant de lâcheté, quand David lui demande si c'est fini (pensant parler de la menace Cassandra), elle lui répond "oui" (pensant à mon avis à leur mariage). Cependant, d'une part, on n'en saura pas plus, et d'autre part, ce ne serait pas très cohérent car n'oublions pas que son mari est un auteur à succès (donc riche), alors qu'elle est une sculptrice dans sa cave qui vient de s'échapper d'un asile psychiatrique, donc si elle pense avoir la garde des enfants et une pension alimentaire conséquente, je pense qu'elle se met un peu le doigt dans l'oeil.
Vraiment dommage cette fin, ça gâche vraiment tout en 5 minutes de temps. Pourtant, je recommande tout de même chaudement cette série: c'est prenant, on ne s'ennuie pas, les personnages sont attachants, il y un bon lot de rebondissements et ça n'a clairement rien à envier aux séries américaines du même genre.
Créée
il y a 5 jours
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