Le manager fait les choses bien ; le leader fait les bonnes choses.

Au-delà de ce sport méconnu, qu'une série similaire avait déjà présenté sur Netflix, on peut aussi y voir une excellente présentation sur le thème du leadership.

Ainsi, si Monica occupe une fonction de manager de par son poste et sa fonction, elle est aussi un leader car le leadership est avant tout une fonction groupale, qui peut être menée par un ou plusieurs membres d'une équipe, selon la dynamique des groupes en psychologie sociale.

Pour qu'un manager devienne un leader il doit gagner cette confiance particulière de la part de l'équipe. Aussi dit-on que les bons leaders ont une vision qu'ils arrivent à partager et font adhérer les autres. La série montre bien comment Monica reflète le modèle du Leadership Centré sur l'Action de John Adair où s'interpénètrent les 3 sphères tâche-équipe-individu.

Si elle est très exigeante sur la tâche à accomplir, elle est tout aussi vigilante sur la cohésion et l’ambiance de l'équipe, mais surtout respecte les spécificités et les besoins individuels de chacun. Car tout action sur l'une de ces dimensions se répercute toujours plus ou moins sur les deux autres.

On dit aussi que la réalité imite l'art. Ici, du point de vue narratif, l'enjeu et la préparation d'une compétition de haut niveau se prête bien à raconter une (plusieurs) bonne(s) histoire(s). Mais ce qui est encore plus étonnant ce sont les rebondissements du dernier épisode lors de la finale. Même un scénariste n'aurait pas rêvé mieux.

Et l'épilogue prend le temps de nous donner un aperçu du devenir de certains de ces jeunes qui après avoir trouvé un sens (orientation) durant ce parcours, ont aussi redonné un sens (signification) à leur vie.