Bon, avant de commencer, je sais que cet anime est soit adulé soit détesté, soyons clair, je balance entre les 2. Voilà c’est dit, passons au coeur du sujet. Non en fait, autre avertissement c’est écrit avec les tripes à 4h du mat, c‘est beaucoup moins bien construit que ma première critique, mais de toute façon ça foisonne déjà de critiques terre à terre donc autant se lâcher.
Une dernière phrase pour finir l'intro, parlons de la première saison. C’est sympa vite fait. En fait c’est chiant mais pas autant que certains le disent (ça fait 2 phrases trouduc). Maintenant on peut parler d’after story.
Critique garantie 100% spoil, oups.
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Alors des épisodes 9 à 21 c’est vraiment pas mal (le 1er épisode j’ai du le recommencer 10 fois, la volonté. Jusqu’au 8 inclus c’est le même format que la 1ère saison c’est à dire qu'ils sont au lycée, ensuite, à part Nagoya (c’était ça ou Nagasaki pour le jeu de mots), ils sont tous diplômés, reprenons). Alors, Tomoya, alias brun ténébreux (il a les cheveux bleus mais bref) rebelle, dissident qui est en fait le mec parfait incompris de la société, est confronté à la dure réalité du monde adulte. Il veut devenir indépendant financièrement de son alcoolo de père et des parents de son amoureuse, que nous appèlerons niaise n°1 (je sais pas s’il y aura un ou une numéro 2). Il galère, il se sent vide tout seul dans son nouvel appart, il trouve un boulot d’électricien avec chanteur man, gravit les échelons du coup il est crevé et n’a plus bcp de temps pour niaise n°1, etc.
Difficultés -> galères -> solutions, l’acheminement est cohérent, on en tire quelque chose (c’est important pour la fin de la critique).
Pendant ce temps niaise n°1 essaie de sauver son club de théâtre, on juge pas, chacun ses problèmes. Elle finit enfin le lycée après ses 2 redoublements à cause de sa maladie inconnue (vu les symptômes ça doit être une ou plusieurs mutations des hémoglobines, la drépanocytose ou quelque chose du genre, et c’est génétique vu que c’est héréditaire en tout cas, pas très fut fut les docteurs japs), elle se marie, ils vivent ensemble, font un bébé, en gros ils parcourent les étapes de la vie, ça aussi c’est cool à regarder, les voir murir et acquérir plus d’expérience sur la vie, nous spectateurs, on peut en tirer des leçons. J’ai parlé trop vite. Niaise numéro 1, elle a pas muri, elle réfléchit toujours comme une lycéenne, quoi que comme une collégienne plutôt, les lycéens c’est pas si con, elle tombe enceinte et, sachant que c’est une personne à risques, elle décide pour je ne sais quelle raison bien fondée d’accoucher à la maison. Cas se référant à la morale à part, quel sombre idiot inconscient déciderait intentionnellement de baisser ses chances de survie ?
Bon bonne nouvelle, pas si inattendue, elle crève, et là :
C’est l’apogée.
Tomoya, qui détestait son père encore plus après qu’il soit allé en prison, devient son exacte copie, sombrant dans la dépression, l’alcoolisme, le glandouillage et abandonnant sa fille chez les parents de la défunte, n’ayant pas ou très peu de contacts avec elle pendant 5 ans. Ironique, non ? Je sais pas si à ce moment j’éprouvais de l’empathie (le comprendre) ou de la sympathie (ressentir ce qu’il ressent) pour lui mais j’ai tellement apprécié; comment continuer à vivre lorsque toute ta vie est détruite en un instant ? (ouai ils étaient éperduuuuument amoureux, Nagisa c’était sa vie). La question n’est pas forcement bien posée, mais on peut partir très loin dans la reflexion avec ce sujet, il y a un gros potentiel, faut faire comme Zola, étudier le comportement de ces individus en fonction de cette situation comme si c’était une expérience (hop on ressort les ref de 1ère), ce qui est presque mené jusqu'au bout dans l'anime. Bref, ptit coup de pouce des beaux-parents, il renoue des liens avec sa fille, c’est très mignon, un peu naif certes mais ça fonctionne.
Bon là perso c’était le flou j’ai du remater l’épisode 21 au milieu de ma critique, j’avais oublié qu’elle meurt aussi la petite fille, rebondissement relativement important quand même, que j’ai omis surement à cause de la rage immense que j’ai ressenti en visionnant l’épisode 22 : tout le monde ressuscite, trop bien la nécromancie. Je vais citer Enemia, qui lui, a plutôt bien aimé l’anime :
‘'l'aspect fantastique était teasé depuis le début fallait bien qu'il serve’’. Parfaite transition, cette partie dans le monde parallèle (que j’ai bien aimée), je n'ai pas réussi à trouver son utilité, d’ailleurs je n’y ai même rien compris (merci MonsieurLucas pour l’explication, ptite dédicace). En tout cas c’est grâce à elle que tout se termine bien.
Hé bien justement, j'aurais aimé qu'ils ne fassent pas un happy ending, y'a aucune morale qui s'en dégage, j'ai l'impression que c'était juste pour ne pas trop froisser le public, avec un faux optimisme en plus, on aurait pu avoir un happy ending différent, par exemple: l'homme et sa fille arrivent à trouver le bonheur malgré les épreuves qu'ils ont rencontrées et qu'ils rencontreront, comme le milieu et la fin de saison l'avaient fait, même si c'est un peu bateau ça marche et c'est plus profond que : argh on a souffert mais grâce à la magie d'une divinité bienveillante tout s'arrange !
Après, même si j'ai dit qu'il n'y avait pas de morale auparavant, je voulais dire de mon point de vue, je peux comprendre que d'autres personnes en trouvent une, mais j'ai aussi du mal avec celle selon laquelle vu que la maladie des filles sort de nulle part, vu que la maladie est un peu surnaturelle, c’est normal que la solution soit elle aussi un peu surnaturelle (voire très), et que c’est quand même équitable comme Tomoya et Nagisa ont aidé plein de gens !
Donc je disais que j’ai du mal avec cette morale ‘’ fais le bien tu seras récompensé’' parce que les actes de bonté sont en général ''gratuits'', t'es pas censé tout le temps recevoir quelque chose en échange, sinon c'est plus désintéressé et donc c'est plus vraiment de la bonté, du coup on revient à ce que j'ai énoncé précédemment comme quoi tout finit bien dans le meilleur des mondes parce que... magie ? Peut-être que je suis trop pessimiste, mais les problèmes ne se resolvent pas toujours de la meilleure des manières, sans souffrance, à part ne pas rendre trop frustrés les spectateurs je vois pas trop d’intérêt à cette fin, finalement ça ne dépassera pas vraiment le statut de divertissement, ce n’est pas forcément mauvais, mais c’est toujours mieux si on peut en tirer des conclusions et acquérir un peu d’expérience.
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Sinon la soundtrack est sympa mais un poil répétitif. Les opening entrainants. Les dessins mmm. Ls dessins piquent : des visages pointus, des antennes de cafard en guise de cheveux, des yeux qui font la moitié de la tête, des nez et bouches presque inexistantes... j'ai pas compris la direction qu'ont voulu prendre les responsables du chara design et des dessins. Je ne suis définitivement pas adepte du style du studio KEY.
Voila la critique est terminée, c’est bon enfant en vrai, juste que j’ai été très déçu, n’hésitez pas à réfuter mes arguments, ça fait plaisir de discuter, je sais que certains s’en feront une joie.