Clyde Vanilla
5.5
Clyde Vanilla

Série audio YouTube (2017)

Critique mise à jour irrégulièrement : Épisode 10


Coucou, bienvenue sur cette critique qui ne change rien à la note (on se démarque comme on peut). Parce que je viens d'un pays qui ressemble à la Suisse sans les montagnes, les banques, l'argent, la fondue et un tas d'autres choses mais qui a toujours voulu rester neutre malgré nos autoroutes à Panzers ardennaises de toute beauté. En gros, en houblon et en plat : la Belgique.


(On oublie cette intro pleine de bons sentiments, elle a été écrite avec amour alors que la série débutait à peine en pleine lutte entre des cuistres qui montaient ou baissaient la note artificiellement)


Mais trêve de troll de note et de Point Godwin subtilement délicat, on ouvre le bal par un poncif bien nul, je suis un fan d'Antoine Daniel, son humour, son univers, ses cheveux et son papier peint. J'ai mis du temps à mis mettre et je me suis trouvé bien couillon quand j'ai remarqué que certaines vannes de mes amis n'étaient en fait que des repompes de WTC que je ne connaissais pas à l'époque. Un changement d'amis massif plus tard, je suis devenu un suiveur assidu du boulot du sieur Daniel.


Personnellement, je n'attends pas des sorties fournies de vidéos et ça m'a plus gêné qu'autre chose de voir le gars se justifier dans tous les sens, sans doute que le message n'était pas pour moi mais quand même, comme disent les vieux de 28 ans comme moi, teutcheu, on vit une époque folle. Bref, chagriné par l'arrêt temporaire pour toujours de WTC, je me suis fait à l'idée et j'ai attendu la suite avec une violente appréhension. Je n'aime globalement pas la fiction made in Youtube exception faite de gens comme ceux du Nexus VI qui gèrent leur maman. Les JDG, Fossoyeurs, Chroma et consorts par contre m'endorment là-dessus et je dois faire un effort surhumain pour ne pas zapper à chaque fois. Heureusement Antoine nous avait prévenus, ça serait de la fiction pure, petit ouf de soulagement au fond de moi même si le tout dernier WTC m'avait pas mal rebuté.


Bref² et toujours pour raconter ma vie, j'ai été biberonné aux sagas MP3 des années 2000 avec notamment la trilogie divine des 4 qu'on connait tous Naheulbeuk, Survivaure, Reflet d'Acide et Adoprixtoxis, le tout sous le regard bienveillant du seul vrai dieu, Monsieur François Pérusse. Il m'arrive d'ailleurs de manière totalement irrégulière de réécouter l'une ou l'autre avec toujours autant de plaisir et de rire. Du coup, quand Antoine a annoncé sa saga MP3 et que l'épisode 1 est ensuite sorti, je suis parti écouter tout ça mi-chaud, mi-mitigé.


Clyde Vanilla est une saga SF que je rapprocherais d'Adoprixtoxis sur le type d'humour très sale, on hésite pas à parler fluides et gaz et les persos principaux ont une maturité de pré-ado qui découvrent les joies de la puberté (ou redécouvrent le stade anal). Problème, là où ça marche dans Adoprixtoxis et pas trop ici, c'est le rythme (la qualité de l'écriture n'aide pas non plus). Clyde Vanilla prend le parti de lâcher de la vanne à la sulfateuse, pas le temps de niaiser ou d'apprécier un bon mot, la bordée suivante est lâchée. Problème également, dans les grandes soeurs, le 1er épisode posait d'une façon souvent drôle les bases de l'univers ou du moins nous permettait de faire connaissance avec les touristes qu'on allait suivre durant X épisodes. Ici on nous balance un héros forcément moisi, on introduit à l'arrache un certain nombre d'autres persos qui meurent ou se barrent ensuite et on clôt le tout. Dubitation quand tu nous tiens, que viens-je d'ouïr comme bousin ?


On verra, ou plutôt on écoutera sur la durée mais je redoute fort qu'on ne soit en présence que d'une transposition de l'humour fictionnel de WTC en format audio, format se prêtant beaucoup moins au montage épileptique surtout quand il y a une histoire à raconter en plus. Plus durement, l'univers fictionnel de WTC, c'était drôle par moment quand c'était du bon gros délire, par contre quand ça partait sur de l'épisode de 42 minutes avec 75% de fiction, ça montrait de grosses lacunes qu'on retrouve dans Clyde Vanilla. Quand on veut conter une histoire même humoristique, une certaine structure est nécessaire, c'est toujours valable si on joue la carte humour absurde, le côté totalement décousu du début de la saga m'a forcé à m'accrocher pour ne pas perdre un fil que j'ai eu du mal à trouver.


J'espère également que les voix seront travaillées numériquement ou avec le talent naturel de leurs propriétaires parce que bon, Antoine Daniel qui prend une voix de gamin, ça reste Antoine Daniel, ça me sort complètement du personnage que je suis censé entendre. Suffit de voir le boulot de sagaistes qui faisaient un gros paquet de voix dans les travaux, ça passait crème, on ne les reconnaissait pas ou peu (mais Knarf du Survivaure a une voix trop cool donc ça passait).


Dans les points positifs parce qu'il y en a, la qualité du son est largement au rendez-vous, tout ce qui est technique est nickel en fait. Clairement c'est plus l'écriture et la façon de le faire qui pêche à mon sens. Mise à jouration de la critique possible pour la suite, je vous aime, la bise.


Épisode 2 : On donne sa chance au produit


D'abord, merci Antoine de me lire (ou pas), t'es un chef. Cet épisode 2 est sur un ton un poil plus relax, ça fait du bien à l'audition, dommage que le début a failli me faire gerber par les oreilles (expérience pénible que je déconseille). Parce que quand même, se casser le cul à faire une saga MP3 avec un son qui roxx sans qu'on en profite puisque le temps que mon cerveau percute, on est déjà 4 vannes plus loin, je trouvais ça tristoune.


Dans les plus, le son est toujours au top, les personnages introduits le sont mieux que dans le 1, probablement parce qu'ils ne sont pas tous jetables et recyclables ? Quelques moments de rigolages après le début catastrophique même si on en est pas encore aux éclats de rire et une "histoire" qui m'a un peu plus intéressé que précédemment.


Dans les moins, la voix d'Antoine, désolé, je m'y fais pas, on le reconnait trop et j'ai son image qui apparaît avec des costumes Leader Price quand je l'entends surjouer. Le nom des persos, j'en reviens encore à un glorieux ancien, en l'occurrence Adoprixtoxis, mais sérieux, on dirait un enfant de maternelle qui nomme ses jouets, si encore il y avait des vannes débiles genre le Professeur Kellog's qui passe une partie de son temps à se faire taunt sur son nom, c'est con mais ça marche. Ici, c'est lourdingue et ça casse légèrement l'ambiance. Et le pire pour la fin qui arrive au début de l'épisode, le plein d'essence du vaisseau gay rose (évidemment), grand moment de gêne, c'était long (CMB lol) et chiant (CMB lo... Wait). Un gag qui tombe à plat, ça arrive mais là, c'était un motif de ragequit et je n'écoute plus jamais cette daube.


Dans les meh, le héros insupportable mais c'est un parti pris, à voir sur la durée, la même pour les running gags qu'il va falloir doser si ils sont réutilisés dans l'avenir comme le héros qui se présente en temps que Clyde/Star Boy systématiquement et qu'on a déjà beaucoup entendu.


Y a un léger mieux sur la forme, un chouia sur l'humour après le début, y a moyen que ça se bonifie sur la durée quand l'univers sera planté et tout n'est pas à jeter mais il y a aussi le risque que ça garde le même ton décousu et que des gags soient utilisés ad nauseam. Malheureusement, je pense que certains défauts seront présents toute la saga et c'est bien dommage. Ça finira définitivement de me convaincre qu'on ne s'improvise pas auteur de fiction et que pas mal de Youtubeurs devraient se cantonner à des sketchs ponctuels ou à voir leurs ambitions à la baisse dans le domaine. .


Épisode 3 : Voyage au centre de l'ennui


C'était long, très long, excessivement long, incommensurablem... Ma gueule ? Ok. Qu'est ce qu'il y a retenir sinon ? Pas grand chose, dans les deux épisodes précédents, les vannes se succédaient à trop grande vitesse, à présent elles semblent absentes pour laisser place à une histoire qui vole pas bien haut et dont les bases sont sacrément branlantes. Après trois épisodes, on a l'impression de voir l'équipe encore chercher la bonne formule, le subtil équilibre entre gags et histoire, dans l'état ça ne marche toujours pas. Vous allez où les gars en fait ? J'ai lu sur Netophonix que vous saviez où vous alliez, vous aviez même l'air confiant là-dessus et c'est peut-être une des seules choses qui me fait un minimum attendre la suite. Ça et les vues pour me faire plein de Youtubemone... Quoi ? On n'est pas monétisé ? Et on est pas sur Youtube ? Putain de vie...


Point noir mais genre très noir, du genre que Biactol n'enlève pas, les voix ! Encore les voix ! Antoine Daniel qui parle à Antoine Daniel, ça passe dans WTC parce que magie du montage, absurde de l'émission, humour sans prétention. Dans Clyde Vanilla, c'est juste Antoine Daniel qui surjoue qui répond à Antoine Daniel qui éructe sur son micro. Trafiquez vos voix ! Réécoutez Reflet d'Acide, JBX faisait quasiment toutes les voix et c'était à s'y méprendre !


Je reviens toujours aux anciens et ça m'ennuie autant que vous de passer pour un vieux con nostalgique mais franchement, j'écoute une fiction et j'aime rentrer dedans. Même si c'est absurde, même si c'est de l'humour, ça reste une histoire avec un univers et des personnages, pas juste des sketchs à la suite totalement décousus. Malheureusement ce genre de détail, ça fout en l'air ma suspension de l'incrédulité et je redeviens simple auditeur de gens qui font les clowns devant des micros.


Épisode 4 : L'important n'est pas la chute, c'est l'atterrissage


Semaine 4, jour 21, quelques minutes après le choc : en me remettant difficilement de la mort par inutilisation de mes zygomatiques, je me dis qu'il est temps que Clyde Vanilla soit renommé en Apprends le système digestif et les organes génitaux bourré avec le Professeur Pédoncule. Après ces 19 minutes, j'ai envie de laisser mes oreilles vomir tous les fluides de mon être et de combler la douleur en coupant mon urètre en deux dans le sens de la longueur pour en faire un boudin de porte. Ne soyez pas choqués, je me mets au niveau de la saga, du trash, du trash, du trash.


J'ai sélectionné trois moments intensément dramatiques qui m'ont bien fait comprendre que j'étais plus fait pour ces conneries, pour toi public.


1) Le vaisseau qui aime la fesse le retour de la vengeance, après sa scène de cul gênante avec Clyde, rebelotte mais cette fois avec Diesel qu'il va draguer lourdement avec autant de tact que moi quand j'étais en 4ème.


2) Le décès d'un personnage quaternaire qui va nous lister tout ce qui sort par ses entrailles désormais à l'air libre, tout va y passer, soyez prêts ça va durer et c'est rigolo parce c'est gore.


3) Le retour tant pas attendu de Cochonnax soupir ce nom le pompiste qui va nous faire un laïus interminablement interminable sur ses problèmes et sa dépression, la gêne est palpable, l'auditeur que je suis et ma compagne d'infortune pour écouter tout ça soupirons en ne voyant pas la fin arriver.


Qu'est ce qui est arrivé à Antoine Daniel ? Comment un gars qui nous a abreuvés de punchlines tout au long de WTC peut avoir perdu son skill ici alors qu'il a toute la latitude voulue et qu'il n'est pas coincé dans un format qui ne lui seyait plus (oui ce verbe existe) ? J'ai l'impression de me retrouver dans un vulgaire torture porn que je regardais étant grand adolescent avec cette exploitation à outrance du trash et du vulgaire. Dans WTC un léger "Salut bande d'infâmes petits coulis de merde" fin de citation passait tout seul parce que c'était dosé et inattendu, dans CV, ça ne passe pas parce qu'un perso va parler de (on imagine) ses champignons génitaux et l'autre va lui répondre que sautés à la poêle, ça doit pas être dégueu, tout ça intercalé entre une scène torride avec un vaisseau nymphomane et le décès par overdose de colle frelatée de deux pré-pubères qui passaient par là en hoverboards tunés.


Au fait, dire lol à l'oral, c'était déjà non il y a 10 ans, ça n'a pas changé aujourd'hui.


Avant de partir, je saluerai quand même le clin d'oeil à mÔssieur Axolot parce que je suis amoureux en secret de Patrick Baud.


Épisode 5 : Du cul ! Du cul ! Du cul !


Checklist d'un épisode random de Clyde Vanilla :


Du cul : C'est bon !
Des fluides corporelles : Tu en reprendras bien une gorgée ?
Ta gueule Clyde ! : Placé 58 fois selon les auditeurs, 9 fois selon la police.
Un nom digne d'un enfant de 10 ans : B R A N L O U I S, parce qu'il aime le cul (gag).
Une histoire qui n'avance pas : Selon nos scientifiques, 21.5% des épisodes d'une durée de 19min et des brouettes sont consacré au scénario, le reste est là pour faire de la rigolation.
Du cul : C'est toujours bon !
Des fluides nasaux : T'es sur que t'en veux vraiment pas ?
Un running gag usé jusqu'à la corde : Ta gueule Clyde !
De la margarine : On cherche.
Des clins d'oeil à WTC : Seulement une fois au palais.
Antoine Daniel qui surjoue : Oh oui ! Et il zozote en plus !


Falut.


Épisode 6 : putaing putaing ta gueule putain


Avant toute chose, j'aimerais souligner le langage particulièrement chatoyant de cet épisode qui avait semble-t-il pour ambition de concurrencer le Loup de Wall Street en remplaçant les "fuck" par des "putain". Vous n'avez pas du passer loin de son record les gars et ce en seulement 19 minutes, c'est beau bordel.


Ceci était dit, je dois avouer avoir senti une légère perturbation dans la Force à l'écoute de cet épisode. Oui, je dois l'admettre, il m'a semblé au-dessus de ses prédécesseurs, c'est pas bien compliqué me dira-t-on ! Ce à quoi je répondrai avec un fiel totalement assumé que vous avez totalement raison.


Bref, cet épisode était divertissant, la planète des sudistes était une bonne surprise (j'ai eu peur à la vue du titre de me taper un épisode cliché sur les Asiats) et l'histoire avance de manière plus ou moins intéressante. C'est juste dommage de la parasiter avec Clyde qui est toujours plus insupportable tandis que ses comparses n'aident pas en le spammant de ta gueule continuellement. Il est notable que je les trouve tous transparents, j'arrive à peine à mettre des noms sur les voix, on est à l'épisode 6 alors que j'ai une maitrise +56 en reconnaissance vocale au point de reconnaître les doubleurs japs dans les animes (ça va les chevilles tkt). Je ne sortirai pas cette fois un mémorable à voir sur la durée mais on est quand même pas à l'abri d'être un peu diverti dans la suite.


Épisode 7 : les boules


Je ne vais pas y aller par quatre chemins, j'ai détesté. Trop d'éjaculations sanglantes, de branlettes solo ou entre potes, de boules, de vaisseaux qui dansent dans une boite de nuit, de Julien Lepers* et des tas d'autres trucs dont je n'ai pas envie de me souvenir tellement j'ai passé 20 minutes à soupirer. Cet épisode n'apporte rien, est totalement décousu et bêtement trash pour faire trash parce que c'est cool le trash et qu'on va d'ailleurs remettre une couche de trash parce que vraiment on aime le trash. Trash.


*On a les moyens de vous faire Julien Lepers mais on est infoutu de varier les voix pour que Antoine Daniel se parle à lui-même sans qu'on le remarque.


Épisode 8 : Rien de neuf sous les étoiles


Vous voyez l'épisode 5 ? Bah vous reprenez le même schéma avec toujours plus de cul tellement grotesquement trash que ça devient lassant. C'est à ce point bêtement improbable qu'on dirait qu'ils ont fait un brainstorming autour du cul et qu'ils ont mélangé ensuite tout ce qu'ils ont trouvé. Ou alors se faire tartiner l'entre cuisses avec du cassoulet aimer ça, c'est drôle et c'est moi le vieux con de l'histoire.


Interlude pensé émue pour le vaisseau qui s'est pris un râteau, courage à lui.


Parait que la fin approche sinon, c'est sympa de le souligner, dommage que votre intrigue n'avance pas. Point positif quand même, ça m'a donné envie de réécouter les sagas de notre adolescence/enfance, ça permet de compenser cette impression de gâchis qui résulte de Clyde Vanilla que vous pouvez aussi appeler Star Boy. Ma gueule ? Ok, tchou.


Épisodes 9 et 10 : Vers l'infini et au-delà


Voilà, la saison 1 de Clyde Vanilla est terminée et l'espoir que ça se dirige vers quelque chose de correct est définitivement décédé. Heureusement les collégiens sont contents, ils ont eu leur lot de "ta gueule" et de "pute" parce que c'est définitivement trop rigolo d'être bêtement vulgaire et en plus les punchlines, elles sont trop rigolols, j'avais jamais autant ri de ma vie (pardon, j'ai lu les commentaires sous la vidéo).


J'en profite pour noter la phrase du co-auteur de la saga sur Netophonix :


Oui clairement la saison 1 fait office d'introduction finalement, mais on sait totalement où ça se dirige et la suite (si on peut la faire) sera beaucoup plus étoffée niveau scénar et le ton pourrait changer pas mal.


Phrase qu'on peut traduire par : C'était un essai, on sait pas où on va et vu le peu de succès comparativement aux nombres d'abonnés, on pourrait changer radicalement le ton de notre oeuvre, quitte à la rendre encore plus incohérente qu'elle ne l'est déjà. Pis on a besoin de tunes aussi.


Après, ça serait assez drôle de voir une série en roue libre adopter d'un coup un ton sérieux et dramatique, ça serait même sacrément couillu d'essayer d'opérer une transition pour rattraper cette chose.


Bref, je n'ai pas aimé Clyde Vanilla, trop vulgaire, trop répétitive, l'absurde était mal utilisé, le scénario n'a jamais décollé, les personnages sont plats et n'ont jamais évolué, enfin le tout n'est qu'une suite de sketchs trashs se désamorçant les uns, les autres à cause de l'accumulation de situations débiles. Clyde Vanilla est finalement dans la lignée de la fiction qui est apparue sur la fin de WTC, le problème étant que dans WTC, la dimension visuelle permettait des choses que l'audio seul ne permet pas.


Ah sinon, je me suis enfin mis à la Légende de Xantah, une saga MP3 en cours depuis 2010 par les papas d'Adoprixtoxis, et c'est vachement bien, avec du trash, du sale et des tas d'autres choses bien mieux maîtrisées.

Morthys
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le 20 sept. 2017

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