Paroxysme dégôut du polar danois couplé à du david lynch

NWR est un réalisateur unique qui n'hésite pas à aller à contre-courant du classicisme hollywoodien, l'idéal pour notre cher grand public. Et cette série "Copenhagen Cowboy ne déroge pas à ce principe.

Elle s'inscrit dans la lignée de ces précédents films avec des univers sombre, mafieux et craceux. Et si un certain paroxysme avait était atteint de ce point de vue avec la difforme "Too old to die young" complètement insolite, on n'imaginait pas qu'il puisse aller encore plus loin tout en étant un poil plus soft. Et pour ma part, même si je sais que tout ce que ce type fait ne peut plaire à tout le monde et c'est tant mieux, NWR a une nouvelle fois réussit, pour moi, à proposer quelque chose de fort.

Une série qui m'a, en terme de référence fait, bien évidemment penser à tous ses précédents films depuis ses débuts avec la prodigieuse trilogie des Pusher jusqu'à ses derniers films et Too Old., mais aussi aux polars danois et autres films loufoques de ce pays tel que l'ovni "men and chicken" pour son coté anthropomorphique. Bien évidemment, comment ne pas penser à David Lynch? tant dans la manière de réaliser, la manière lente de filmer, dans le choix du complexe spatio-temporel, certains paysages (contrastes, cadrage, plans) mais aussi dans l'allure "fantasmagorique" qu'il précise accompagnée par une ost semblable à celles de Twin Peaks saison 3.

En outre, Depuis la fin de mon visionnage de sa série, je me pose avec insistance la question suivante : jusqu'où ira-t-il le prochain coup ?