Dead Zone par Roland Comte
Alors qu’il est âgé de six ans, le petit Johnny Smith patine sur un étang lorsqu'il est heurté par un joueur de hockey et tombe, se cognant la tête contre la glace. À cet instant, Johnny a un « flash » : la glace de l'étang se brise et un garçon passe au travers. Quelques instants plus tard, la vision se réalise sous ses yeux. Heureusement, le jeune joueur de hockey est sauvé des eaux par l'intervention de son entraîneur et des autres joueurs.
Vingt ans plus tard, Johnny (Anthony Michael Hall) est professeur de biologie au lycée de Cleaves Mills, sa ville natale, dans le Maine. En cette fin de journée, il se rend avec sa fiancée Sarah (Nicole de Boer) à la fête foraine. Johnny joue à la roue de la fortune et gagne plusieurs fois d'affilée. Il s'arrête de jouer juste avant que le zéro ne sorte. Mais cette joyeuse soirée se termine mal : après avoir raccompagné Sarah chez elle, Johnny est victime d'un terrible accident. Sa voiture est percutée par un camion qui dérape sur le verglas et il se retrouve dans le coma. Il y restera 6 ans, partiellement paralysé. À son réveil, tout a changé, comme le dit lui-même Johnny dans le monologue qui ouvre tous les épisodes :
« J’avais une vie parfaite jusqu'à ce que je me retrouve dans le coma pendant six ans. Quand je me suis réveillé, j’ai découvert que ma fiancée était mariée à un autre homme. Mon fils ignore qui je suis. Tout a changé, y compris moi. Un seul contact et je vois des choses, des choses qui se sont passées, des choses qui vont se passer. Vous devriez voir ce que je vois ! »
ai aimé cette série dès les premiers épisodes, vus dans l’excellente Trilogie du Samedi sur M6 (hélas disparue), à tel point que j’ai acheté tous les DVD. J’ai été très intéressé par le don de Johnny Smith qui se révèle à sa sortie du coma et j’ai été ému par son histoire d’amour contrariée avec Sarah. Les cinq premières saisons ont été passionnantes, bien qu’un relâchement dans la qualité des scenarii se soit fait sentir à partir de la saison 3, mais le coup de grâce a été donné au début de la saison 6, avec la mort de Bannerman et surtout par le remplacement de John-Junior, interprété jusque-là par le très charismatique Spencer Achtymichuk par le bien peu sympathique Connor Price. Personnellement, je déteste cette incroyable désinvolture des producteurs anglo-saxons qui se permettent de remplacer sans tambour ni trompettes un acteur par un autre.
Le fait aussi que le dernier épisode de la saison 6 soit annoncé comme une fin, alors que ce n’en est pas une, m’a fortement déçu comme les milliers de spectateurs dans le monde. Comme dans le cas d’autres séries injustement interrompues, une pétition a été lancée et elle a eu beau recueillir des milliers de signatures, elle n’a pas pour autant convaincu les producteurs de tourner une saison 7, nous laissant tous mécontents et frustrés.